Les dialogues des Carmélites, opéra de Francis Poulenc d'après l'oeuvre de Georges Bernanos / Mise en scène Mireille Delunsch / Grand Théâtre de Bordeaux, 2013
J'ai souvent invité mon amie Mireille lorsque je dirigeais le théâtre de Poissy (Yvelines) et le Festival classique de Montreux en Suisse.
Il y a quelques semaines, Julien, mon fils cadet a beaucoup apprécié la production bordelaise des Dialogues des Carmélites
A Poissy, l'interprétation de Mireille Delunsch dans le rôle de "la folie" de Platée de Rameau, avait déclenché l'hilarité de la salle entière, et suscité d'interminables et méritées ovations !
Platée de Jean-Philippe Rameau / Mireille Delunsch, la folie
Bordeaux : une métropole aussi belle qu'ensorcelante !
Heureuse ville que celle de la capitale de la Gironde qui semble ne jamais s’endormir et vivre intensément sans les inconvénients des autres très grandes métropoles françaises.
Bordeaux reste une ville à l’échelle humaine dans laquelle plusieurs milliers d’étudiants apportent leur sourire, leur vivacité, leur enthousiasme et leur joie de vivre.
Je serais presque tenté de dire, toutes proportions gardées, qu’à Bordeaux on est aux antipodes de la ville d’Annecy-le-Vieux où je vis. Une petite ville bourgeoise dont on pourrait dire qu’elle est comparable au titre de l’opéra de Korngold « Die tote Stadt », autrement dit : la ville morte. Une ville trop paisible pour retraité fortuné où il ne se passe rien ou presque !
A Bordeaux, les rues piétonnes, les nombreuses places ombragées, les belles et romantiques bâtisses, les bords de la Garonne, avec son miroir d’eau, sont des lieux très attractifs sans même parler des brasseries où la population – les jeunes en particulier - se retrouve autour d’un verre de l’amitié.
J’ai remarqué que les Bordelais étaient des gens fort aimables et accueillants toujours prêts à vous rendre service et à vous indiquer gentiment votre chemin.
Bordeaux une ville où il fait bon vivre !
Festival international européen du court métrage
J’ai eu le vif plaisir d’assister, deux soirs de suite, au Festival international du court-métrage dont Julien, mon fils cadet, est l’une des chevilles ouvrières. J’ai admiré l’investissement et l’enthousiasme de ces étudiants principalement issus de l’école BEM-KEDGE qui s’emploient avec dynamisme et passion à faire vivre ce festival et à le porter au plus haut niveau artistique.
Le cru 2013 fut particulièrement excellent face à des salles combles envahies par de très nombreux jeunes qui n’ont pas hésité à applaudir frénétiquement chacun des films présentés.
Parmi les films en compétition, j’ai beaucoup apprécié à titre personnel : « Sevilla » de Brans Schouw, « Man in pak » d’Anna van der Heide, « La vida average » de Frederik Diot et « Historia d’Este » de Pascual Pérez, «Une voiture rouge » de Jean-Baptiste Becq et surtout « De grâce » d’Yvan Delatour dont le thème sur la justice demeure, tout particulièrement, d’une brûlante actualité. J’ai été quelque peu décontenancé par « Edmond était un âne » de Franck Dion, un film très noir et démoralisant, et surtout par « Tram », de Michaela Pavlatova, un film phallique qui détonnait par rapport à une programmation qui, par ailleurs, fut aussi captivante qu’irréprochable.
Tous les organisateurs de ce festival peuvent être fiers de la réussite exemplaire de cette 16° édition qui fait honneur à Bordeaux et à toute la région d’Aquitaine.
On peut dire aussi que sans Alain Juppé, un maire adoré par la quasi totalité des habitants, la ville de Bordeaux n’aurait pas l’éclat, la beauté, la vitalité et la renommée que désormais elle possède.
Les Bordelais lui doivent beaucoup mais ils en sont conscients, c’est le moins que l’on puisse dire !
Le Grand Théâtre de Bordeaux
Je ne pouvais pas passer quelques jours à Bordeaux sans rendre visite à mon ami Thierry Fouquet, directeur depuis plus de quinze ans, de ce lieu magique que l’on considère comme l'un des plus beaux des théâtres de France et l’un des plus intéressants architecturalement parlant au niveau mondial.
Thierry m’a fait visiter ce lieu privilégié, fierté de tous les Bordelais, des dessous jusqu’à la coupole qui supporte un lustre scintillant composé de 14000 cristaux de Bohème.
Le péristyle à l’antique de l’entrée est surmonté, à l’extérieur, d’une balustrade ornée de neuf muses et trois grâces.
La salle où la couleur bleue se veut dominante est en elle-même un spectacle de toute beauté !
L’ascension de la Dune du Pyla (ou Pilat)
J’avais fait le pari de gravir cette dune qui est la plus impressionnante d’Europe avec ses 105 mètres de hauteur, ses 500 mètres de large à sa base et des 2,7 kms de long. Ici, ce sont millions de mètres cubes de sable fin qui sont amoncelés.
Arrivé au sommet, grâce à un escalier vertigineux, on est littéralement balayé par les vents du large mais le plaisir qui s’offre à nos yeux vaut bien le détour. Une excursion unique qu’il faut avoir fait au moins une fois dans sa vie !
Arcachon, son bassin, Paul Renard et Didou !
Je n’ai pas pu résister à tremper mes pieds dans les vagues de cet océan aussi changeant qu’insolite et mystérieux. Les plages, à perte de vue, de cette région, sont absolument superbes pour ne pas dire fantastiques. C’est à quelques encablures du centre-ville et de la promenade du bord de mer que Paul Renard et Didou, son épouse, ont trouvé une coquette maison, où le calme et la sérénité font un contraste après les années vives et étourdissantes qu’ils ont passées, tous les deux, sur des scènes lyriques.
Jadis, j’ai invité l’ami Paul a chanter son premier Albert de « Werther » de Jules Massenet. Il est venu chanter également dans les productions de « La Tosca », de « Madame Butterfly » et de « Rigoletto » que j’avais eu le plaisir de mettre en scène.
Paul était un chanteur raffiné, élégant et stylé qui, de nos jours, aurait fait une flamboyante carrière de mélodiste et d’interprète dans le répertoire baroque.
Son épouse fut une danseuse de tout premier plan avant de diriger sa propre école de danse.
J’ai été très ému de les retrouver tous les deux après « Une aussi longue absence » pour reprendre le titre du film (1960) d’Henri Colpi.
L’océan, un spectacle permanent !
En conclusion, je vais laisse la parole aux vagues et à cette brise marine qui viennent caresser nos visages comme de douces mains féminines.
Je vais laisser la parole à ces plages immaculées que la mer vient recouvrir, avec délicatesse, grâce aux marées afin qu’elles soient d’une pureté absolue.
Je vais laisser la parole à ce sable chaud comme chantait jadis Edith Piaf.
Je vais laisser la parole à cet océan qui nous offre chaque matin et chaque soir les plus beaux des couchers de soleil. Un spectacle féerique et émouvant qui laisse couler sur nos joues quelques larmes de bonheur !
PHOTOS : Christian Chorier (25 au 28 avril 2013)
(Reproductions interdites sans l'accord de Christian Chorier)
Grand Théâtre de Bordeaux, façade principale avec sa corniche dominée par neuf muses et trois grâces.
Brasserie "Le Régent" à proximité du Grand Théâtre
Petit déjeuner copieux à la brasserie "Le Régent", face au Grand Théâtre
Péristyle du Grand Théâtre de Bordeaux
Péristyle du Grand Théâtre de Bordeaux
Intérieur de la salle du Grand Théâtre (photo prise depuis la scène)
Thierry Fouquet, dynamique et entreprenant directeur du Grand Théâtre de Bordeaux
La scène du Grand Théâtre de Bordeaux
Façade principale du Grand Théâtre de Bordeaux
Entrée principale sous les colonnades du Grand Théâtre
Affiche du festival de l'édition 2013
Soirée de gala lors du festival européen du court-métrage de Bordeaux
L'équipe du festival accueille les cinéphiles
Un sympathique buffet est offert aux cinéphiles à la fin de chaque soirée
Le boulevard de la plage à Arcachon
La plage à Arcachon
Jeunes pêcheurs à Arcachon
Paul Renard, Didou et Christian Chorier à Arcachon
La célèbre dune du Pyla (Pilat)
La dune du Pyla (Pilat)
La dune du Pyla (Pilat)
Christian et Julien Chorier au sommet de la dune du Pyla (Pilat)
L'Océan à proximité du Pyla (Pilat)
Les vagues à Biscarrosse
Sur la plage de Biscarrosse
Sur la plage de Biscarrosse
Plage à proximité d'Arcachon
Plage à proximité d'Arcachon
L'Hôtel de Ville, le fief d'Alain Juppé, le député-maire aimé de tous les bordelais
Bordeaux, la belle !
Bordeaux, la belle !
Une architecture d'une incomparable beauté, face au miroir d'eau
Bordeaux, la belle !
La majestueuse Garonne. Au premier plan : "le miroir d'eau" dans lequel se reflète le bonheur et la joie de vivre des bordelais
L'une des portes monumentales de la ville
La tour de l'horloge qui marque les heures heureuses passées à Bordeaux
Le Palais de Justice, une architecture contemporaine qui se marie fort bien avec le patrimoine ancien dont cette ville est merveilleusement dotée
Ancien et moderne, une réussite exemplaire !
Le nom de Mollat raisonne dans toutes les bouches et les oreilles. Il s'agit de la plus grande librairie indépendante de France. Ici, le paradis du livre n'est pas un vain mot !
Une autre paradis dédié au 7ème Art. La boutique magique et fantastique "Ciné Folie", 60 rue des Remparts (Tel 05 56 79 09 09). Le propriétaire et sa charmante vendeuse, au sourire radieux, connaissent tous les films et les acteurs sur les bouts des doigts. Discuter des heures avec eux devient très vite un réel plaisir. Je n'ai pas pu résister à l'achat d'une très belle photo (noir et blanc) extraite du film "A bout de souffle" de Jean-Luc Godard.
La rue Sainte Catherine, la rue considérée comme la plus commerçante de la ville. Mon fils Julien, étudiant à BEM-KEDGE, habite dans une ruelle qui prend racine dans cette rue animée.
A proximité du cinéma UGC Cité (Festival du Court Métrage), quelques jeunes gens dynamiques avec lesquels j'ai échangé quelques mots. Ils symbolisent, à eux trois, la vitalité, l'énergie et l'esprit du renouveau bordelais.
Bordeaux, une ville en pleine croissance, et une ville d'avenir grâce à Alain Juppé et à son équipe du conseil municipal.
Un exemple que devraient suivre de nombreuses autres métropoles !
L'architecture contemporaine côtoie, avec bonheur, le patrimoine architectural ancien. Une réussite exemplaire et incontestable qu'offre Bordeaux "à nos yeux éblouis " comme chante le jeune Werther dans l'opéra de Jules Massenet !
Au premier plan : le palais de justice. Au lointain, la célèbre et imposante cathédrale gothique.
La grande fierté de tous les Bordelais : le tramway et le grand théâtre !
Le courrier des lecteurs !
Bravo pour ton blog ! C'est une merveille de fantaisie, d'intelligence, de sensibilité et de naturel ! On t'y retrouve tout entier, tel qu'on t'a connu jadis ! Et cela malgré la maladie , que tu affrontes avec courage et dignité ! C'est le propre des vrais artistes... Bernard Poureyron (Clermont-Ferrand)
J'ai beaucoup apprécié votre reportage sur Bordeaux sur votre blog. Bien cordialement, Docteur Gilles Catimel (Annecy)
Merci pour ce beau moment de partage, que vous retrouverez sur notre page « scoopit » :
http://www.scoop.it/t/b
ordeaux-tourisme
Bien cordialement
Nicolas Martin,
Directeur Général /
Office du Tourisme / Bordeaux
Merci beaucoup pour votre gentille attention et vos magnifiques photos sur votre blog. Espérant que votre séjour bordelais vous a fait le plus grand bien, nous gardons un bon souvenir de votre passage à la boutique Ciné Folie.
Cordialement
Virginie & Jean Pierre Garnier (Bordeaux)