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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 08:35
Mes choix discographiques. Aujourd'hui :
"Guillaume Tell" de Rossini
(version originale en français)

Guillaume Tell, opéra en quatre actes de Gioacchino Rossini, d'après la pièce de l'auteur allemand Friedrich von Schiller !
La création eut lieu à l'Opéra de Paris, le 3 août 1829. La version originale compte cinq heures de musique !

Parmi les enregistrements en français de cet opéra, deux anciennes versions et une version nouvelle ont retenu mon attention !

Hélas, ce ne sont que des versions abrégées et l'on ne peut que le regretter ! On aurait aimé que des intégrales puissent être disponibles.

La première version date de ma prime jeunesse avec Tony Poncet (Arnold) dont les aigus d'airain étaient saisissants. De surcroît, ce chanteur d'origine basque possédait un timbre barytonnant couronné d'une quinte aiguë proprement stupéfiante. Cet enregistrement est couronné par le Guillaume Tell de Jean Borthayre (baryton) dont la grandeur d'âme n'a d'égale que l'autorité de sa voix. Un immense Guillaume Tell !
A noter cependant  : cet enregistrement aurait mérité mieux que la jolie mais poussive Mathilde d'Irène Jaumillot.

La seconde version - qui se situe un cran au-dessus de celle mentionnée ci-avant  - bénéficie de la musicalité sans faille et des brillants aigus de Nicolaï Gedda (Arnold), de la noblesse vocale d'Ernest Blanc (Guillaume Tell) et de l'incomparable Mathilde de mon amie Andréa Guiot.
Que ce soit son air : "Sombres forêts" ou son duo avec Arnold, Andréa se situe à la toute première place de la discographie. 
A titre d'exemple : A ses cotés, l'enregistrement réalisé avec l'illustrissime Montserrat Caballé ne fait que pâle figure. Il faut dire que ce rôle échappe totalement à la cantatrice catalane. Souvent Montserrat Caballé a fait des erreurs de choix au niveau de ses rôles. Etait-t-elle mal conseillée ? Etait-t-elle si peu intelligente et imaginative ? Je serais presque tenté de dire : les deux !

La version Gedda, Guiot et Blanc est disponible dans un coffret (EMI) qui réunit 10 CD et des titres parmi lesquels : La Damnation de Faust (Nicolaï Gedda, Rita Gorr) ; Lakmé de Léo Delibes (Gianna d'Angelo, Gedda, Jane Berbié, Ernest Blanc) ; Mignon d'Ambroise Thomas (Jane Rhodes, Andrée Esposito, Alain Vanzo) ; Thaïs de Jules Massenet (Jacqueline Brumaire, Michel Dens) ; Roméo et Juliette de Charles Gounod (Nicolaï Gedda, Rosanna Carteri, Michel Dens) !


Une nouvelle version dirigée par Antonio Pappano !
Toujours sous le label EMI, une nouvelle version -  qui fait suite à une série de concerts à Rome - est disponible avec l'excellent Guillaume Tell du baryton anglais Gerald Finley (*), de l'Arnold bien chantant de John Osborn et de la Mathilde de la soprano suédoise Malin Byström, une révélation !

Antonio Pappano (*) dirige ses troupes avec l'autorité nécessaire et cette souplesse qui permet aux chanteurs de donner le meilleur d'eux-mêmes. 
Antonio s'est imposé, en quelques années, comme un chef d'orchestre absolument incontournable dans le domaine de l'art lyrique.

(*) J'ai souvent invité Gerald à Poissy et à Montreux. J'avais engagé le jeune Antonio Pappano lorsque je dirigeais le Festival de Musique et d'Art Lyrique de Vichy (Allier).

Guillaume Tell de Rossini/ Direction musicale Antonio Pappano / Londres 2011



Les artistes de ma vie professionelle.
Aujourd'hui : Gerald Finley, baryton-basse
J'ai souvent eu le plaisir d'inviter le baryton-basse québécois Gerald Finley à Poissy et à Montreux. C'est l'un de mes artistes préférés tant l'homme est généreux, simple, honnête, discret et talentueux comme le sont les plus grands ! J'apprécie tout spécialement le mordant et l'élégance de son chant sans oublier ses grandes qualités stylistiques !

The Cunning Little Vixen (La petite renarde rusée) de Leos Janacek / Gerald Finley, baryton-basse / Direction musicale Sir Simon Rattle / Berlin, 2011

Alexander Feast de Händel / Gerald Finley, baryton / Direction musicale Nikolaus Harnoncourt

 

Le Nozze di Figaro de Mozart / Gerald Finley, Comtesse Almaviva / Direction musicale Antonio Pappano / Londres, 2006


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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 07:11

 

Je veux vivre… (extrait de Roméo et Juliette de Charles Gounod / June Anderson, soprano / 

 Enregistrement audio live, 2003

J’ai invité la soprano américaine June Anderson (née en 1952 à Boston) , lorsque je dirigeais les Spectacles de la Ville de Clermont-Ferrand. Elle avait remporté un immense triomphe sur la scène clermontoise. June fut l’une des plus grandes cantatrices de son époque !

 

Défier le cancer et mieux appréhender la chimiothérapie

 

Après une pause d’une longue semaine, j’ai eu droit, ce jeudi, à ma 8ème séance de chimiothérapie.

 

Au fil du temps, cette chimio semble avoir trouvé, avec sa ténacité et son flair infaillibles, les points faibles de ma tumeur cancéreuse.

 

De ce fait, telle une légion romaine bien préparée et ordonnée, cette chimio a sorti ses boucliers et ses piques tranchantes en direction de son ennemie ou plus exactement de mon ennemie intime !

 

Cette dernière, probablement surprise et abasourdie par une telle artillerie, semble commencer à battre en retraite. Cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas dit son dernier mot - elle est bien trop futé pour cela - mais, pour l’instant, elle a reçu un gros coup de massue sur la tête, si j’ose dire et elle doit se demander quelle nouvelle stratégie adopter !

 

Je continue de défier mon cancer grâce aux bons soins et au suivi exemplaires de mon oncologue le Docteur Gilles Catimel et de ses dévouées collaboratrices : Florence, Armelle, Christelle, Joan, Véronique, Rosy, Julie (psychologue)... des divers personnels de l'HAD 74 sans oublier Julie et Elodie, mes infirmières du matin ; Kelly, Virginie et Sophie mes infirmières du soir ; Patricia, ma psychologue ; Mylène et Marine mes kinésitherapeutes ; Catherine ma Sophrologue et de Jonathan, le dévoué factotum des médicaments, si j’ose le nommer ainsi !

 

Mon jeune neveu Gilles d’Abrigeon (*), médecin à l’hôpital de Montélimar prends très régulièrement de mes nouvelles. Tout comme son collègue d’Annecy, il reste toujours optimiste et positif. Pourtant, comme le Docteur Gilles Catimel, il côtoie tous les jours des malades – hélas de plus en plus nombreux – atteints de cellules cancérigènes !

 

Par ailleurs, depuis que cette maudite maladie s’est infiltrée dans mon corps meurtri, j’apprécie tout spécialement de bonnes purées de pomme de terre, de belles salades de tomates avec un zeste d’huile d’olive, de tendres filets de poissons, de bonnes tommes de chèvre et de succulents desserts ainsi que d’onctueuses crèmes « chantilly ». A présent : les plats souvent les plus simples sont ceux que je préfère ! On peut être heureux en mangeant sobrement mais, bon, surtout si l’on privilégie, comme j’essaie de le faire, les produits biologiques.

 

Confidence : je n’avais jamais bu une seule goûte d’alcool de ma vie jusqu’à ces dernières semaines. Désormais, je prends plaisir à tremper mes lèvres et un peu plus ( ! ), midi et soir, dans un verre d’où émergent les senteurs naturelles d’un vignoble bio. Autrement dit : je bois un petit peu de bon vin à des doses très modérées. C’est aussi cela la vie !

 

En fait, j’ai l’impression de redevenir comme cet enfant que je n’ai jamais été – pas si sûr ! - qui n’arrête pas de demander à ses parents usés jusqu’à la trame : à quelle heure on dîne et qu’est-ce qu’on mange ?

 

Ma conclusion de ce jour que je me permets d’adresser, à mon très modeste niveau et plus spécialement en forme de conseils, à tous ceux qui seraient atteints d’un cancer ou en passe de l’être :

 

Faire une confiance absolue à votre oncologue et à l’ensemble du corps médical qui vous suit. Accepter les traitements - même s’ils paraissent lourds et s’ils peuvent l’être – avec cette humilité qui me paraît indispensable. Ne jamais penser au pire même si l’on vous dit que votre tumeur est inopérable (ce qui est mon cas). Entraîner immédiatement votre esprit vers le combat et ne pas vous laisser envahir par la déprime bien que celle-ci viennent taper, souvent, très sournoisement à votre porte. Faire des projets à court, moyen et long termes afin de donner un sens à chacune des heures du jour ou de la nuit qui se présentent à vous.

 

C’est de cette manière, comme vous le confirmeront les médecins, que votre cancer sera mis à mal grâce, notamment, à votre volonté et à votre ténacité de le combattre.

 

Une dernière chose : ne jamais perdre l’espoir même si celui-ci est très souvent malmené par la maladie et s’efforcer de toujours penser « positif » !

 

A noter : j’adore faire cuire de belles pommes à la vapeur. Au moment de la cuisson, tandis que d’agréables odeurs viennent titiller mes narines, j’ajoute plusieurs pincées de sucre de canne aux couleurs rougeoyantes.

 

Dès que le plat est froid, je déguste avec émerveillement cette purée aux douces senteurs des vergers !

 

En fait : j’ai pris la décision de mordre dans la vie à pleines dents !

 

On ne vit qu’une fois, n’est-ce pas ?

 

(*) Gilles d’Abrigeon est gastro-entérologue. Tout comme mon oncologue, le Docteur Gilles Catimel, Il s’occupe aussi, dans cette belle région de la Drôme provençale, des malades atteints de cancers.


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Kelly et Sophie, deux des infirmières de l'HAD 74

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On ne vit qu’une fois (One life to live) / Série télévisée d’Agnès Nixon

 

 

L'action se situe dans la ville fictive de la banlieue de Philadelphie. Elle concerne plusieurs familles. L'histoire est centrée autour du personnage de Viki. Un personnage hors du commun Viki qui a dû surmonter un accident vasculaire cérébral, un cancer du sein et a été victime de troubles identitaires. Viki a bénéficié de la transplantation du cœur de son mari mourant pour lui sauver la vie…

 


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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 22:58

 

Disparition du ténor italien Veriano Luchetti !

 

Carlo Cibriani et Hervé Gallien nous informent du décès - à l’âge de 73 ans - du ténor italien Veriano Luchetti !

Le monde des ténors est en deuil !

Je me souviens que j’avais engagé Veriano Luchetti - il était tout jeune, moi aussi - pour interpréter le rôle d’Edgardo (Lucia di Lammermoor de Donizetti). Hélas, au tout dernier moment, il avait du déclarer forfait en raison d’une mauvaise grippe et d’une extinction de voix.

Néanmoins, j’ai toujours apprécié cet artiste et sa voix aussi ensoleillée que bien conduite !

 

Attila de Verdi  / Veriano Luchetti, Foresto / Arena di Verona

 

Macbeth de Verdi / Leo Nucci, Macbeth ; Shirley Verrett, Lady Macbeth ; Veriano Luchetti, Macduff ; Samuel Ramey, Banquo / Direction musicale Riccardo Chailly / Version intégrale, 1987

J’ai eu l’immense honneur d’accueillir Samuel Ramey lorsque je dirigeais les Spectacles de la Ville de Clermont-Ferrand et le maestro italien Riccardo Chailly lorsque je dirigeais le "Classical Music Festival" de Montreux en Suisse.

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Un autre grand oublié : le ténor italien Renato Cioni !

 

Rigoletto de Verdi / Dame Joan Sutherland, Gilda & Renato Cioni, Duca di Mantova / Roma, 1961

De nos jours, qui connaît le ténor Renato Cioni ?

Peu de jeunes critiques musicaux seraient capables de citer son nom. Pourtant, il fut à son époque un ténor de tout premier plan !

En ce qui me concerne, j’ai découvert Renato Cioni, lors de mes 17 ans.

Ma chère maman m’avait offert l’intégrale discographique (disques vinyles noirs) de Rigoletto de Verdi avec la "stupenda" Dame Joan SutherlandRenato Cioni et le baryton Cornell MacNeil.

Depuis, je me suis toujours intéressé à ce ténor dont le style – contrairement à d’autres ténors italiens plus connus que lui  - était totalement dépourvu de la moindre faute de goût !

Renato Cioni vient de fêter ses 83 printemps, le 15 avril dernier !

 

Lucia di Lammermoor de Donizetti / Dame Joan Sutherland, Lucia & Renato Cioni, Edgardo / 1961

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:58

 

 

Une nouvelle génération de chanteurs : le début d’une nouvelle ère pour l’Opéra !

 

La fille du régiment de Donizetti / Patrizia Ciofi, Marie & Juan Diego Florez, Tonio / 2005

 

J’ai souvent eu le plaisir de collaborer avec Patrizia Ciofi qui incarne cette nouvelle génération de cantatrices intelligentes et distinguées à la silhouette élancée et au port noble !

Patrizia, comme d’autres cantatrices actuelles, est digne de ces mannequins qui font la « une » des magazines de la haute couture !

Contrairement à d'autres sopranos hyper-médiatisées, Patrizia possède une voix étendue avec un médium solide et des aigus flamboyants. On ne peut pas en dire autant de notre soprano nationale qui se fourvoie en essayant de chanter le même répertoire que sa collègue italienne !

Patrizia représente l'avenir du chant sous sa meilleure forme. Notre soprano nationale fait déjà partie du passé !

 

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L’art lyrique l’a échappé belle : la fin des « Castafiores » ! 


Guillaume Tell de Rossini / Montserrat Caballé, Mathilde / 1985

 

Montserrat Caballé aurait pu être la « castafiore » du célèbre et talentueux dessinateur Hergé (1907-1983), le créateur de la série des « Tintin et Milou » !

La plantureuse – pour être charitable et aimable - Montserrat Caballé fut une chanteuse qui a marqué son époque mais elle ne fut jamais une très grande artiste. Elle fut même parfois ridicule - et même plus - dans des rôles tels que celui de Rosina de Il Barbiere di Siviglia à l’Opéra de Nice.

Par ailleurs, il lui arrivait parfois de ne pas connaître un rôle sur le bout des doigts. On entendait alors, d’une manière perceptible, son « souffleur » pendant toute la durée de la représentation. Elle répétait ensuite les phrases comme un savant perroquet. Tout cela était triste et affligeant !

Comment certains directeurs ont-ils pu accepter cet anti-professionnalisme de l’une des chanteuses les mieux payées du monde ?

Par ailleurs, Miss Caballé avait la réputation de n’être pas sympathique avec ses camarades surtout lorsque ceux-ci avaient du talent et que le public les applaudissait plus qu’elle !

Je me souviens, notamment, d’une anecdote qui en dit long sur le caractère haineux de cette chanteuse catalane : lors des Chorégies d’Orange  - La Gioconda de Pionchelli était à l’affiche – mon amie, la mezzo-soprano Cleopatra Ciurca (*) avait obtenu une ovation justifiée dès la fin du 1er acte.

Furieuse, Miss Caballé avait, de ce fait, interdit les saluts individuels à la fin de la représentation pour ne pas prendre le risque de voir une autre artiste plus ovationnée qu’elle.

Miss Caballé se comportait comme une diva dans le plus mauvais sens du terme ou, ce qui semble encore pire, comme une enfant gâtée !


(*) J'ai eu le plaisir de faire découvrir la mezzo roumaine Cleopatra Ciurca au public français. J'ai également l'honneur de la mettre en scène dans Il Trovatore de Verdi (rôle d'Azucena) et dans Norma de Bellini (rôle d'Aldagisa) aux côtés du ténor argentin Francisco Ortiz.

 


Il Trovatore de Verdi / Francisco Ortiz, Manrico & Martino Arroyo, Leonora

Norma de Bellini / Francisco Ortiz, Pollione & Dame Joan Sutherland, Norma / Direction musicale Richard Bonynge

 

De nos jours, un ténor comme Francisco Ortiz serait solliciité par toutes les grandes scènes lyriques internationales. Il serait également considéré comme une véritable star.

A son époque, il devait se mesurer à  d’autres ténors tels que Carlo Bergonzi, Franco Corelli, Placido Domingo… 

On a oublié qu’il a été le partenaire de Dame Joan Sutherland, Martina Arroyo et Leontyne Price pour n’en citer que trois parmi d’autres…

J’ai eu le plaisir de le mettre en scène dans Il Trovatore et dans Norma.

L’homme était généreux, simple, honnête et courtois ! On aimerait que d'autres ténors actuels se comportent de cette manière... ce n'est hélas que très rarement le cas !





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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 17:23

 

Avant le début de ma maladie, j'ai proposé - avec succès - plusieurs "rencontres-animations" autour du thème de l'Opéra dans des collèges et lycées.

A présent, je souhaite faire partager, au plus grand nombre,
le monde mystérieux et fascinant de l'Opéra !

Un cycle, composé de une (ou deux) rencontre(s) mensuelle(s), permettrait à des enfants à partir de 7 ans et des adultes jusqu'à 99 ans, de se familiariser avec l'opéra autour de moments sympathiques et conviviaux dénués de ce snobisme dont le domaine de l'opéra est souvent la victime.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir relayer cette informations auprès de vos connaissances et amis.
Aïda de Verdi (scène du triomphe) / Direction musicale Riccardo Chailly / Scala de Milan

RENCONTRES INTER-ACTIVES

AVEC LE MONDE DE L’OPERA

 

L’Opéra, l’un des secteurs du Spectacle Vivant qui fait souvent peur au public !

L’Opéra un spectacle qui ennuie, tout particulièrement, les jeunes.

Mais connaissent-ils vraiment ce domaine hormis les retransmissions souvent calamiteuses

de nos chaînes télévisuelles ?

L’Opéra semble réservé à une élite. En fait, c’est un spectacle « Populaire » !

Nous considérons que l’Opéra est accessible à tous !

Ce sont les raisons pour lesquelles nous vous proposons de


VENIR DECOUVRIR ET PARTAGER EN FAMILLE

LE MONDE DE L’OPERA


Nous proposons ces « Rencontres - Animations » 

- ouvertes aux enfants à partir de 7 ans et aux adultes jusqu’à 99 ans -

sur simple demande.


CONTACT 

chorier.opera@wanadoo.fr

Rencontres-Animations accessibles aux particuliers, aux associations, aux structures publiques ou privées

 

Nabucco de Verdi (Choeur des Esclaves) / Direction musicale Riccardo Muti / Scala de Milan

      


 

 

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 13:09

 

Ce dimanche, sur les bords du lac Léman à Genève (Suisse)

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Photos Christian Chorier

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 06:24

Réalisé, il y a quelques années par la journalise et critique (*) Marguerite Haladjian, ce portrait devrait permettre aux lecteurs de ce blog de me connaître un peu mieux !

(*) revue musicale "Goldberg"

chorierNBajust

Portrait de Christian Chorier

par Marguerite Haladjian


Après des études littéraires et de comptabilité-gestion à Lyon – sa ville préférée avec Paris - il débute sa carrière professionnelle en qualité de responsable d’un service de « gestion & comptabilité » au sein d’une importante mutuelle française mais, très vite, il sera rejoint par sa passion pour les arts !

Parallèlement à ses études classiques, il étudie le violon, le violoncelle, la flûte et le chant. Il se découvre une vraie passion pour l’opéra et le théâtre dès sa dixième année. Il obtient sa première direction de théâtre à l’âge de 29 ans. Pendant dix ans – lorsque j’étais encore jeune et beau, se plait-il à dire - il va également mettre en scène des opéras. On peut citer, notamment : Rigoletto, Norma, Lucia di Lammermmoor, Il Trovatore, Orphée, Faust, Werther, Madama Butterfly, Le Nozze di Figaro, Il Barbiere di Siviglia, Les Pêcheurs de Perles. 

Il a dirigé de nombreuses structures culturelles : Théâtres municipaux et Maisons de la Culture (on dirait de nos jours, des scènes nationales) mais aussi d’importants festivals tels que le « Montreux Classical Music Festival » en Suisse, le festival de musique et d’opéra de Vichy, le festival « Octobre en Normandie ». 

Il a également participé à la réalisation de « casting artistique» pour plusieurs firmes discographiques. 

Il a collaboré avec des chefs d’orchestre tels que  : Nikolaus Harnoncourt, Daniel Barenboim, Riccardo Chailly, Colin Davis, Sir Roger Norrington, Sir John Eliot Gardiner, Antonio Pappano, Ivor Bolton, Giuseppe Sinopoli, Claudio Abbado, Valery Gergiev, Giovanni Antonini, Daniel Harding… 

Il a invité les plus grands chanteurs lyriques de son époque : Marilyn Horne, Thomas Hampson, Samuel Ramey, June Anderson, Cecilia Bartoli, Anna-Caterina Antonacci, Barbara Bonney, Régine Crespin, Raina Kabaivanska, Joyce DiDonato, Anne Sophie von Otter, Olga Borodina, Vesselina Kasarova, Magdalena Kozena, José van Dam, Sumi Jo, Lorraine Hunt, Raina Kabaivanska, Lucia Valentini Terrani, Lella Cuberli, Hildegard Behrens et les plus grands musiciens : de Yehudi Menuhin à Marilyn Horne en passant par Pierre-Laurent Aimard, Maria Joao Pires, Joshua Bell, Vadim Repin, Viktoria Mullova, Lars Vogt, Katia et Marielle Labèque.

Il a eu le plaisir d’accueillir les plus grands metteurs en scène : Antoine Vitez, Patrice Chéreau, Marcel Maréchal, Jean-Louis Barrault, Robert Hossein, Jorge Lavelli, Youssef Chahine, Peter Zadek, Klaus Michaël Grüber, Laurent Terzieff et de très célèbres chorégraphes tels que Maurice Béjart, Jiri Kylian, William Forsythe, Merce Cunningham, Carolyn Carlson... 

Il consacre ses loisirs à la photographie et à la peinture. C'est également un cinéphile averti qui apprécie, tout spécialement, les films projetés dans les salles «Art et Essai», ce qui n'exclut pas qu'il adore aussi ceux dont le regretté Bourvil - son acteur comique préféré - fut la vedette. Il a la nostalgie des films français en « noir et blanc » ! 

Il a d'ailleurs tourné - Il joue, en direct, au violon la musique composée par Georges Delerue et fait une apparition à l'écran - dans le film "Les Cracks" d'Alex Joffé aux côtés de Bourvil et de Robert Hirsch. 

Lorsque sonnera l’heure de sa retraite, après de très nombreuses années consacrées au « Spectacle Vivant », on devine, d’ores et déjà que Christian Chorier ne restera pas inactif. Christian Chorier a encore beaucoup à nous donner avec cet enthousiasme, cette foi inébranlable et cette élégance qui le caractérisent !


Conférence de Presse à Clermont-Ferrand

De gauche à droite : Elisabeth Regnault de Montgon, maire-adjoint, chargée de la culture ; Patrice Chéreau, metteur en scène ; Serge Lesbre et Christian Chorier

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De gauche à droite : Christian Chorier, Marilyn Horne. De dos : Martin Katz, pianiste

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Sur le quai de la gare de Clermont-Ferrand !

 

 

 

 

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 14:02

Contrairement à d'autres ténors qui n'ont pas les moyens vocaux et qui sont dépourvus de style - nous en avons, hélas, de cuisants exemples -  le ténor allemand Jonas Kaufmann va aborder les personnages de : Turridu de Cavalleria Rusticana de Mascagni et de Canio de Pagliacci de Leoncavallo, en 2013, à l'Opéra de Vienne.
A ce sujet, on aimerait voir à présent la tête des présentateurs TV (*) qui laissaient entendre, lors des retransmissions du Théâtre Antique d'Orange, que notre ténor national était le seul à réaliser un tel exploit !
Lors des saisons 2014 et 2015, Jonas Kaufmann interprétera le rôle titre d' Andrea Chénier de Giordano au Royal Opera House de Londres, Don Alvaro de La Forza del Destino et Otello de Verdi au Staatsoper de Munich que l'on peut considérer comme son port d'attache avec l'Opernhaus de Zurich.
On attend avec impatience les prestations artistiques de Jonas Kaufmann qui est, par son talent, par son intelligence et par son investissement scénique, le digne successeur de Placido Domingo.
On espère aussi que Jonas Kaufmann se produira un jour aux Chorégies d'Orange afin que le vaste hémicycle romain puisse offrir à son public  le ténor le plus électrisant du XXI°siècle. Après lui, certains ténors n'auront plus d'autre alternative que d'accepter une retraite qu'ils auraient dû déjà prendre !

(*) J'ai constaté, à plusieurs reprises, que Les présentateurs et les présentatrices des grandes soirées télévisuelles ne connaissent absolument rien au monde de l'Opéra. 
Je me souviendrai toujours de cette naïve et charmante speakerine qui annonçait : C'est maintenant la fin du 1er acte de "Rigoletto". Quelques secondes après : c'est la continuation de ce premier acte que vous allez voir !


 

 

Pagliacci de Leoncavallo / Jonas Kaufmann, Canio / Direction musicale Antonio Pappano / 2010

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 16:55

Ce nouveau chapitre sera celui de la détente - accune rapport avec la maladie - puisque mon oncologue, vient de m'a accorder huit jours de répit !

Je vais en profiter pour vous faire partager - avec son accord - les photos prises par le Docteur Gilles Catimel lors de son récent séjour à Bilbao (Espagne).

Il y a quelques années, j'ai eu également le vif plaisir de visiter cette ville très attachante et son célèbre musée.

A noter : les chapitres 1 à 9 de "Défier le cancer et mieux appréhender la chimiothérapie" sont visibles sur mon site web : www.chorier.blog.fr

 

Musée Guggenheim à Bilbao. L'exemple type d'une architecture d'avant-garde du XX° siècle. C'est l'architecte américain Frank O. Gehry qui a réalisé cet exploit artistique et technique !   photo.JPG

 

Procession dans les rues de Bilbao lors des Fêtes de Pâques

photo.JPG

 

 

Non, c'est n'est pas la grande muraille de Chine mais l'Ermitage de San Juan de Gaztelugatxe (X° siècle)

photo-copie-2

Photos Gilles Catimel

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  • : Les souvenirs qui ont jalonné ma vie artistique professionnelle. Mon point de vue sur l'actualité, la politique, le monde de la musique et de l'opéra, le cinéma...
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  • Christian Chorier
  • Officier des Arts et Lettres  / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".
  • Officier des Arts et Lettres / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".

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