Contrairement à certaines critiques émanant, pour la plupart, de gens aigris, d'affreux jaloux ou tout simplement de personnes "mal dans leur peau", le meilleur ténor de sa génération est le fantastique ténor allemandJonas Kaufmann.
Il devance, de très loin, tous ses collègues sans même parler de notre pauvre ténor national qui, à ses côtés, fait pâle figure !
Le dernier album discographique deJonas Kaufmannest consacré aux oeuvres de Richard Wagner. Il s'agit d'un enregistrement qui renoue avec les grandes heures des voix wagnériennes.
Le timbre sombre et cuivré de Kaufmann et la manière dont il émet scrupuleusement chaque note nous transportent sur les cimes de l'Olympe du monde de l'opéra. On ne doit pas oublier également sa musicalité sans faille ! Cette musicalité qui fait défaut à bon nombre d’autres ténors...
A l'écoute de ce CD, on est littéralement subjugué, du début à la fin, par une telle performance !
Enfin un ténor qui sait rendre un vibrant hommage au maître de la colline de Bayreuth.
Après ses incursions pleinement réussies dans les répertoires italiens et français,Jonas Kaufmannnous démontre, avec le répertoire germanique, qu'il n'a aucun concurrent sérieux face à lui !
Jonas Kaufmann chante Wagner (new recording)
Lohengrin de Wagner / Jonas Kaufmann, Lohengrin & Anja Harteros, Elsa
Lohengrin de Wagner / Jonas Kaufmann, Lohengrin & Anja Harteros, Elsa
Contrairement à d'autres blogs - à chacun son propre concept - je n'entre pas délibérément dans les problèmes techniques vocaux liés à chacun des chanteurs mentionnés sur mon site. Je me borne à signaler, tout simplement, ceux qui méritent, de nos jours, toute notre attention et un réel intérêt !
Peu importe si l'émission du contre-utde l'un est plus ardueque celle d'un autrede ses collègues !
Peu importe si la voix de l'un est plus italienne que celle d'un autre...
Ce qui compte, avant tout, c'est le plaisir que peuvent procurer de belles voix sans vouloir se prendre, systématiquement,la tête.
C'est dans cet esprit que j'écris mes articles et commentaires !
Bien entendu, je n'hésite pas à mentionner les lacunes mais aussi les erreurs commises par certains interprètes surtout si les artistes concernés bénéficient d'une publicité tapageuse ne reflétant en rien leurs qualités vocales.
J'estime qu'il faut parfois remettre les pendules à l'heure. Question de respect pour ceux qui nous lisent mais aussi pour nous-même !
J'essaie d'écrire, en toute objectivité, comme me le dictent mon coeur et mon esprit, sans la moindre once d'agressiviténisans utiliser le chemin des règlements de compte.
Cela ne servirait à rien sinon qu'à rendre indigestes mes propos et à entacher la crédibilité de mon blog !
Cette petite mise au point étant faite, j'invite ceux (très nombreux) qui m'adressentdes messages,à lefaire dorénavant via mon nouvel intitulé mail :
Franco Corelli, un ténor qui m'accompagne depuis ma plus tendre enfance !
J'ai eu la chance de l'applaudir, à plusieurs reprises, à l'Arena di Verona (Ernani de Verdi, Carmen de Bizet...), aux heures de gloire de cette prestigieuse institution qui s'offrait jadis le luxe d'afficher quatre soirs de suite :
Carlo Bergonzi, Placido Domingo, Luciano Pavarotti et Franco Corelli.
Luisa Miller de Verdi / Carlo Bergonzi, ténor / 1986
Lucia di Lammermoor de Donizetti / Luciano Pavarotti, ténor & Mariella Devia, soprano
Au début de ma carrière, j’ai eu le plaisir de mettre en scène Mariella Devia lors de sa première "Lucia" en France. Un souvenir inoubliable !
La Traviata de Verdi / Placido Domingo, ténor / 1981
Si les saisons lyriques du Royal Covent-Garden de Londres, du Staatsoper de Munich ou de l'Opernhaus de Munich offrent des spectacles captivants avec de prestigieuses distributions, il semble ne pas en être de mêmeconcernant notre première scène nationale.
Parmi les quelques très rares productions qui ont retenu mon attention, je citerai en tout premier lieu la Lucia di Lammermoorde Donizetti avec un trio vocal majeur composé dePatrizia Ciofi,Vittorio GrigoloetLudovic Tézier.
J'éprouve également un vif intérêt pour le Tamino (La Flûte Enchantéede Mozart) du ténorPavol Bresliket le Rodolfo (La Bohèmede Puccini) dePiotr Beczala. Deux ténors, entre autres, dont je vante souvent les qualités sur ce blog.
On retrouvera aussi, avec plaisir, le ténor argentinMarcelo Alvarezdans le rôle de Radamès (Aïdade Verdi).
Quatre brillants ténors :Vittorio Grigolo, Pavol Breslik, Piotr BeczalaetMarcelo Alvarezseront à l'affiche de l'ONP mais l'on regrette les absences incompréhensibles deJonas Kaufmanndans "Werther" et du ténor maltaisJoseph Calleja!
Par contre, je vais éviter, à tout prix, l'Isolde (Tristan und Isole de Wagner) deVioleta Urmanadont les aigus stridents me percent les oreilles et l' Admète (Alcestede Gluck) de notre ténor national qui ne possède absolument pas le style baroque adéquat. Marc Minkowski risque de perdre son sang froid lors des répétitions. Affaire à suivre...
A ce sujet, on serait en droit de se demander si le responsable des "castings" de l'ONP est une personne vraiment compétente et s'il connaît les règles élémentaires de l'art baroque ?
Notre divo national nous avaitdéjà donné à entendre, jadis, un exécrable Orphéedu même Chevalier Gluck. Cela auraitdû interpeller les responsables de l'ONP !
J'éviterai aussi de perdre ma soirée avec La Fille du Far-West, l'opéra de Puccini que je supporte difficilement malgré la présence électrisante deNina Stemme. Autant La Tosca, Madame Butterfly, La Bohèmerenferment de véritables joyaux musicaux, autant cette Fille-là estsans intérêt et sans saveur !
Face à une telle programmation, on attend au plus vite, et avec intérêt, les programmations futures de Stéphane Lissner.
Après le scandale occasionné par notre ténor national sur la scène de la Scala de Milan (Stéphane Lissner est encore le directeur du temple lyrique italien), il est permis de penser que notre ténor national ne sera plus à l'affiche de notre Opéranational. De quoi réjouir ses détracteurs et tous ceux qui ont de très bonnes oreilles !
A noter : comment notre divo national ose-t-il aborder le rôle de Wertheraprès les formidables prestations artistiques deJonas Kaufmann, dans ce même rôle, sur notre première scène lyrique française ?
Serait-il devenu totalement inconscient ou dans l'incapacité, contrairement à la divine Maria Callas, de juger par lui-même, de ses propres moyens vocaux actuels ?
L'Elisir d' Amore de Donizetti /Pavol Breslik, ténor
Manon de Massenet /Piotr Beczala, ténor
Vittorio Grigolo, the italian tenor !
Aïda de Verdi / Marcelo Alvarez, ténor
Joseph Calleja et Jonas Kaufman, Les deux grands oubliés de l'Opéra National de Paris !
"Comment est-ce possible" comme chantait , jadis, Carla Bruni ?
Avec ces Victoires, on prend chaque année les mêmes - ou presque - et l'on recommence !
Après un passage éclair du magnifique ténor italienVittorio Grigoloqui chante avec goût et une musicalité rare sans oublier un timbre somptueux, les téléspectateurs ontdû subir, avec d'autres intervenants, le bon, le moins bon mais aussi le médiocre !
Pourquoi nous avoir infligé, par exemple, un inaudible duo des "Pêcheurs de Perles" et, malheureusement, uneNathalie Stuzmannqui semble désormais vocalement bien fatiguée.
AvecVittorio Grigolo, la seule autre vraie star de la soirée fut, comme je l'avais annoncé sur ce blog, la divineJoyce DiDonatodans une étourdissante interprétation de l'air de Rosina du Barbier de Séville de Rossini.
Le court passage deLudovic Tézierfut également très apprécié. On aurait aimé entendre le duo Nadir -Zurga avec ce grand baryton français etVittorio Grigolo. Ce ne fut hélas pas le cas !
Les organisateurs de ces Victoires manqueraient-ils à ce point d'imagination à moins qu'ils ne soient guère compétents ?
En ce qui concerne les jeunes révélations lyriques de ces Victoires 2013, mieux vaut se rendre au concours organisé par le Welsh National Opera de Cardiff ou à l'Opéra Studio de Zurich pour écouter les vrais talents de demain !
Une soirée qui a vite sombré dans l'ennui le plus complet... le comble lorsqu'on évoque la musique classique !
Un grand coup de balai serait nécessaire afin que les prochaines Victoires de la Musique 2014 soit enfin devraiesVictoires et non un sanctuaire musical digne de la scène finale d'Aïda de Verdi.
NB - Les spectateurs bordelais n'ont pas réservé àVittorio Grigolole triomphe qu'il méritait. Une fois de plus, le public se laisse naïvement guider par des médias qui préfèrent encenser d'autres ténors qui devraient avoir l'intelligence et l'honnêteté de s'effacer ou de prendre leur retraite. Ce serait un service qu'ils rendraient à l'art lyrique. A bon entendeur...
A noter : grâce à Alain Juppé, la ville de Bordeaux dispose désormais, dans le centre ville, d'un superbe Auditorium qui pourrait faire pâlir de jalousie bon nombre de grandes capitales européennes.
La Dame de Piquede Tchaïkovski /Ludovic Tézier, Prince Yeletski
Ludovic Tézier possède le panache, l'élégance et l’autorité vocale des barytons de la grande époque des Robert Massard, Ernest Blanc et Gabriel Bacquier pour n’en citer que trois parmi d’autres !
Au sommaire les voix des merveilleuses cantatrices qui sont aussi mes amies Andréa Guiot, Anne Sophie von Otter sans oublier ma chère Brigitte Fossey, comédienne hors pair.
Egalement au sommaire de cette émission un extrait d’un motet d’André Campra sous la direction de mon ami Bill, autrement dit William Christie.
Par ailleurs, mon fils Julien (21 ans) étudiant à l'Ecole Supérieure de Commerce de Bordeaux, participera à l'émission L'INTERVIEWdiffusée ce vendredi 1er juin à 7 h 20 ; 12 h 18 ; 18 h 15 et 23 h 12. Julien vous entraînera dans les milieux du cinéma et du Festival du Court Métrage de la capitale de la Gironde.
Parmi les ténors les plus demandés sur les grandes scènes internationales, j’ai omis de citer Piotr Beczala.
J’ose espérer que ce brillant artiste me pardonnera cet involontaire oubli !
En effet le ténor polonais Piotr Beczala mérite de figurer dans le palmarès des meilleurs interprètes actuels.
Après avoir ses classes, si j’ose dire, à l’Opernhaus de Zurich, l’une des meilleures maisons d’opéra – avec le Staatsoper de Munich – d’Europe, il est, aujourd’hui, l’un des ténors les plus admirés.
Notre ténor national qu’une certaine presse française ne cesse d’encenser (« faute de merle on mange des grives », comme diraient certains) n’est pas en mesure, hélas, de se mesurer aux autres ténors étrangers. Il fait piètre figure auprès des Kaufmann, Diego Florez, Grigolo et autres ténors internationaux.
Pauvre France et pauvre art lyrique français.
Où est donc passée notre école de chant française qui faisait, jadis, les beaux soir du Palais Garnier et de la salle Favart ?
A la grande époque, l’Opéra de Paris affichait cinq ou six ténors de premier plan, autant de barytons et des dizaines de sopranos aux aigus triomphants et à la diction parfaite !
La Veuve Joyeuse de Franz Lehar («je t’ai donné mon cœur») / Piotr Beczala, ténor.
La Traviata de Verdi / Piotr Beczala, Alfredo & Eva Mei, Violetta / Opernhaus, Zurich.
La Bohème de Puccini / Piotr Beczala, Rodolfo / Salzburg Festival, 2012
Le Chevalier à la Rose de Richard Strauss / Piotr Beczala, le chanteur italien / 2012
Ils sont nombreux à être des artistes oubliés. Pourtant, ils ont marqué leur époque et ils ont fait les beaux soirs du monde de l’opéra.
Aujourd’hui, nous serions heureux d’avoir des dizaines de ténors de cette trempe. Ce n’est hélas pas le cas !
En France, pas un seul ténor susceptible d’être au niveau de ces artistes émérites.
De nos jours, dans le monde entier, les grands ténors se comptent sur les doigts d’une seule main. ils ont pour nom : Jonas Kaufmann, Vittorio Grigolo, Juan Diego Florez, Joseph Calleja, Marcelo Alvarez...
Rigoletto de Verdi / Renato Cioni, Duca di Mantova / Rome, 1961
La Gioconda de Ponchielli / Fernando de la Mora, Enzo Grimaldi / 1995
Macbeth de Verdi / Veriano Luchetti, Macduff / Scala de Milan, 1975
Tosca de Puccini / Salvatore Licitra, Mario Cavaradossi / Scala de Milan, 2000
Le jeune ténor sicilien Salvatore Licitra nous a quitté en 2011. Il avait été victime d’un accident de scooter. Il avait seulement 43 ans. Il était le ténor que toute la péninsule Italienne attendait depuis longtemps. Un rêve brisé !
J’ai entendu Salvatore Licitra, pour la dernière fois, dans « Aïda » (rôle de Radamès) dans le cadre de l’Arena di Verona. Mes enfants avaient été subjugués par ce magnifique artiste.
Aïda de Verdi / Salvatore Licitra, Radamès / Opéra de Zurich, 2006
Salvatore Licitra était doté d’une voix naturelle et puissante avec une émission franche et saine. Voilà qui devrait faire réfléchir certains autres ténors !
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mes souvenirs, mes coups de coeur, mon point de vue
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Les souvenirs qui ont jalonné ma vie artistique professionnelle.
Mon point de vue sur l'actualité, la politique, le monde de la musique et de l'opéra, le cinéma...
Officier des Arts et Lettres / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".