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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 08:29
Il n'a rien d'un chanteur de variété bien qu'il semble le croire ou du moins en donne-t-il l'impression !
Sans une médiatisation phénoménale, pour ne pas dire presque indécente, et sans la promotion de sa maison de disque qui ne recherche, a priori, que des gains financiers, il ne serait probablement qu'un tenorino !
On savait que son grand ami Alain Duault ("Monsieur musique" de France 3) lui déroulerait un tapis rouge. Ce fut le cas avant même le début de la soirée orangeoise. Ce faisant Alain Duault s'est discrédité, une fois de plus, aux yeux de tous ceux qui ont d'excellentes oreilles et de tous ceux qui savent rester lucides et objectifs.
Décidément, nos chaînes télévisuelles ne savent pas choisir des présentateurs-animateurs qui pourraient donner "un coup de jeune" à des manifestations qui semblent plus spécialement destinées à de belles dames et à de beaux messieurs aux cheveux blancs !
Ce soir, avec moi, devant l'écran de mon téléviseur, mes enfants et quelques jeunes de leurs amis. Je dois dire qu'ils ont bien ri devant un spectacle qu'ils ont trouvé particulièrement has-been !
La deuxième partie de la soirée était consacrée à la retransmission de l'opéra "Turandot" de Puccini en direct des Chorégies d'Orange. A ce moment-là, mes enfants et leurs amis ont préféré aller déguster une bonne glace dans l'une des brasseries du centre historique d'Annecy.
Qu'avons-nous vu et entendu lors de cette soirée : des choeurs nombreux, puissants et motivés, un orchestre national de France peu rompu au répertoire lyrique et des solistes formant une équipe artistique particulièrement homogène à l'exception - comme cela était prévisible - de notre ténor national.
En ce qui concerne ce dernier, tout à été dit ou presque sur ses problèmes vocaux mais aussi sur ses piètres qualités d'acteur. Inutile d'en rajouter une couche.
Par ailleurs, pourquoi cet artiste s'obstine-t-il à cabotiner comme le jeune premier qu'il n'est plus ou comme le premier de la classe qu'il n'est pas ?
Les très grands chanteurs que j'ai eu le plaisir d'entendre, pendant plus de 50 années, ne se comportaient pas de cette manière. Ils étaient à la fois humbles, lucides et capables de maîtriser parfaitement leur émission vocale.
Notre ténor national a-t-il vraiment sa place dans le monde de l'opéra ?
Au stade actuel de sa carrière, c'est une question qu'il aurait vraiment intérêt à se poser mais que devraient se poser également tous ceux qui le soutiennent et certains médias complices !
L'art lyrique aurait tout à y gagner !

NB - Pendant l'entracte on a revu, avec plaisir, un extrait de l'émission diffusée le 20 juin dernier avec le ténor maltais Joseph Calleja qui aurait été, à n'en point douter, un magnifique interprète du rôle de Calaf avec une voix bien conduite, claire, saine, puissante, lumineuse et des aigus bien placés. Tout le contraire de ce que nous offre à entendre notre pauvre héros national !

Portrait du ténor maltais Joseph Calleja

 








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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 23:13
C'était prévisible comme dirait ma voisine de palier !

Notre ténor national semble ne plus avoir, ni la voix, ni la technique nécessaire pour affronter certains rôles. Depuis quelques temps il est confronté à de sérieuses difficultés vocales qu'il ne peut plus dissimuler.

Je plains très sincèrement mon grand ami Raymond Duffaut, directeur des Chorégies qui doit faire face à une situation cornélienne pour ne pas dire kafkaïenne !

Par ailleurs notre super ténor annonce, tout de go, sur son blog : 

Ayant subi un lourd traitement aux antibiotiques pendant plus d'un mois en raison de pose d'implants dentaires en mode accéléré vu mon planning, j'ai développé une mycose à partir de la base de la langue jusqu'au tube digestif. Les cordes vocales sont saines mais elles subissent l'effet de cette mycose qui, en sécrétant, empêche les cordes de vibrer correctement. Je suis actuellement sous traitement "Fungizone" pour 12 jours (comme un bébé ayant du muguet !). Dans ces conditions, vous pouvez imaginer la difficulté d'une telle prise de rôle aux Chorégies d'Orange. Je n'ai pas voulu annuler car je tenais absolument à vous faire plaisir et à me faire plaisir. Le rôle est lourd, c'est vrai, mais je peux vous assurer que je m'y sens curieusement plutôt à l'aise. 

En raison de la médiatisation excessive de cet artiste, on est en droit de se poser certaines questions :

Sa prestation catastrophique (Voir "Le Figaro" de ce lundi) est-elle due à une dégradation soudaine de son état de santé ou est-elle due à une totale méconnaissance de ses moyens vocaux actuels ?
Quand notre ténor star mentionne : 

" Je tenais absolument à vous faire plaisir et à me faire plaisir " on est en droit, me semble-t-il, de se demander s'il se moque de nous, s'il a choisi le ton de l'humour ou s'il ne maîtrise plus la situation ?

Par contre notre ténor peut s'enorgueillir d'avoir provoqué une véritable bronca parmi le public assis sagement sur les gradins du théâtre antique d'Orange !

D'un côté, des groupies qui sont tellement fascinées par notre beau ténor qu'elles ne savent plus ce que les mots "savoir rester lucide et objectif " veulent encore dire, et de l'autre, un public de mélomanes avertis qui ne se laissent par berner par le star-system ou les propos tenus par certains journalistes et présentateurs de nos chaînes télévisées.

Thierry Hillériteau, envoyé spécial du "Figaro", a eu l'honnêteté de nous offrir à lire une critique sévère mais parfaitement objective.

Par ailleurs, j'attends de savoir comment Alain Duault, présentateur de la retransmission télévisée de ce jour et ami personnel de notre ténor national, va nous conter cette histoire ?

Cependant  on lui fait entièrement confiance pour noyer le poisson et nous endormir, si j'ose dire !

En conclusion : on regrette que les autres artistes de cette production n'aient pas eu droit à autant de lignes écrites et de commentaires que notre cher ténor déchu !
Turandot de Puccini / Luciano Pavarotti (1935-2007)
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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 08:27

Alexander Pereira nouveau directeur du festival de Salzbourg, ex.directeur de l'Opernhaus de Zurich, a invité ses artistes fétiches et notamment le chef d'orchestre Nikolaus Harnoncourt que je considère comme le chef le plus excitant et le plus imaginatif de sa génération.
Ce dimanche sur ARTE, Nikolaus Harnoncourt dirigeait un concert Mozart en direct de la cathédrale baroque de la ville natale du divin Mozart. Demain (lundi 30 juillet) on retrouvera Mozart et sa "Flûte enchantée" en léger différé depuis Salzbourg. C'est à  nouveau Nikolaus Harnoncourt qui officiera à la tête de son fameux Concentus Musicus Wien.
En revoyant ce dimanche les images de Salzbourg, je n'ai pas pu m'empêcher de laisser couler quelques larmes. Je me suis rappelé les moments uniques que j'ai souvent vécus dans le centre historique de Salzbourg.
Je me suis rappelé également que mes deux jeunes fils Nicolas et Julien se faisaient une joie de distribuer des tracts du Festival de Montreux aux abords du Festspielhaus de Salzbourg.
Ensuite, mes deux boys me rejoignaient afin d'assister aux spectacles et aux répétitions du plus célèbre festival lyrique et musical du monde.
Avec Alexander Pereira, les festivaliers sont assurés d'entendre désormais les meilleurs chanteurs de la planète. De Placido Domingo à Jonas Kaufmann en passant par Cecilia Bartoli, Anne Sophie von Otter, Magdalena Kozena...
On entendra également le ténor polonais Piotr Beczala dont je vante depuis longtemps, sur mon blog, les incontestables qualités !
La ville de Salzbourg est redevenue le rendez-vous incontournable des mélomanes et des lyricophiles de notre planète !

A noter : A Salzbourg, les chanteurs français brillent par leur absence. Est-ce un effet du hasard ou un choix délibéré de la nouvelle direction du festival ? Il faut bien avouer que la quasi totalité de nos chanteurs français, y compris ceux qui sont les plus médiatisés, ne sont hélas pas (ou plus) en mesure de rivaliser avec leurs collègues étrangers.  


La Bohème de Puccini /  Piotr Beczala, Rodolfo (ténor) & Angela Gheorghiu, Mimi (soprano) / San Francisco Opera

 

Carmen de Georges Bizet / Jonas Kaufmann, Don José (ténor)  Magdalena Kozena, Carmen (Mezzo-soprano) / Berlin, 2012

A la scène Jonas Kaufmann et Magdalena Kozena forme un couple vraiment idéal. Sensualité, engagement dramatique et vocal sont au rendez-vous.
Le chef d'oeuvre de Bizet retrouve, de ce fait, sa toute première place !

 

J'ai eu le plaisir d'inviter Nikolaus Harnoncourt, Magadalena Kozena, Anne Sophie von Otter à Poissy et à Montreux.
J'ai également invité Cecilia Bartoli à Clermont-Ferrand.
Avec de tels artistes, le mot OPERA retrouve ses lettres de noblesse et sa vraie valeur !
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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 22:58

Depuis quelques semaines, on nous rebat les oreilles avec l' interprète du rôle de Calaf et l'on oublie que le rôle principal, le rôle titre soit dit en passant, est celui de la Princesse Turandot.
Dans cet opéra de Puccini, le ténor n'a que deux airs à chanter dont l'un (non piangere Liù...) ne présente vraiment aucune difficulté tandis que le second, avec les interventions du choeur, permet à son interprète de reprendre aisément son souffle.
De toutes les représentations de Turandot que j'ai eu l'occasion d'applaudir tout au long de ma carrière (une bonne vingtaine et probablement un peu plus) notamment, à l'Arena Sferisterio di Macerata et à l'Arena di Verona, je n'ai jamais entendu de mauvais interprète du rôle de Calaf.
Bien entendu, je n'oublierai jamais l'interprétation de Franco Corelli, le Calaf de référence, si j'ose dire !
Lors d'une interview (*) que m'avait accordée dans son hôtel à Verona l'immense ténor que fut Franco Corelli, celui-ci m'avait confié qu'il pouvait aisément chanter trois fois de suite cet opéra sans éprouver la moindre fatigue. Que le personnage de Calaf était un rôle vocalement facile pour un ténor qui était doté d'une bonne technique vocale. Par contre, ajoutait-il, le rôle de la Princesse est terrifiant. L'interprète doit surmonter tous les obstacles vocaux et les déchaînements orchestraux. A ses côtés, le rôle de Calaf se résumerait presque à un jeu d'enfant !
En l'écoutant parler, je ne pouvais pas m'empêcher de penser : quelle grande modestie, lui qui n'avait aucun rival dans ce rôle !
De nos jours, de nombreux ténors chantent ce rôle avec plus ou moins de bonheur. Il y a ceux qui hurlent sous la lune puisqu'il sont dans l'impossibilité de nuancer, il y a ceux qui en font un numéro de cirque personnel pour essayer de se mettre en valeur et il y a ceux - hélas, moins nombreux - qui essaient de respecter l'esprit et la musique de Puccini.
Un ami m'a signalé qu'il avait lu, sur Internet, que notre ténor national n'était pas actuellement au mieux de sa forme (un problème de santé). Si tel est le cas, on ne peut que le plaindre tout en ne comprenant pas pourquoi il ne s'est pas fait remplacer ? Une question de respect pour le public !
Evidemment, il n'aurait pas pu percevoir son cachet, j'allais oser écrire son "fabuleux cachet" en pensant au titre du film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" (2001) de Jean-Pierre Jeunet  avec Audrey Tautou.
A titre d'exemple, un ténor comme Joseph Calleja aurait été un Calaf de haute stature. Sa récente et triomphale participation à un concert présenté récemment au théâtre antique Orange en est l'évidente démonstration.

(*) A l'époque, j'étais tout jeune et j'avais été surpris que le ténor numéro un mondial accepte de me recevoir et de discuter pendant plus d'une heure avec moi. Je garde de ce moment précieux un ineffaçable souvenir !

Portrait du ténor maltais Joseph Calleja

Turandot de Puccini / Joseph Calleja, ténor (Prince Calaf)

SOUVENIRS, SOUVENIRS…

Turandot de Puccini / Franco Corelli, ténor (Prince Calaf) / Enregistrement en studio

Turandot de Puccini / Birgit Nilsson, soprano (Princesse Turandot) & Franco Corelli (Prince Calaf) /  Macerata, 1971

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 17:34
Hier soir, au Théâtre Antique d'Orange, le triomphe d'un superbe quatuor vocal !

Contrairement à mon pèlerinage annuel habituel, je n'ai pas pu me rendre, cette année, aux Chorégies d' Orange. De ce fait, j'ai suivi, comme des centaines de milliers d'autres téléspectateurs, la retransmission de "La Bohème" de Puccini sur "France 2 TV.
Contrairement à certains pseudo-critiques qui seraient bien incapables de déchiffrer, à vue, une partition musicale et à certains autres fans qui essaient, tant bien que mal, de défendre d'autres ténors idoles, je confirme que Vittorio Grigolo est bien un Rodolfo d'exception et probablement le meilleur titulaire actuel.
Contrairement à certains autres ténors,  il ne chante pas comme ces hurleurs de foire incapables d'émettre la moindre demi-teinte. Il ne s'abaisse pas à choisir la voie de la facilité en utilisant des procédés vocaux peu orthodoxes. Il ne rechigne pas face aux tempi imposés par le chef d'orchestre. Il laisse sa voix, au timbre ensorceleur et ensoleillé, s'épanouir et faire le bonheur de foules en délire !
De surcroît, Vittorio Grigolo possède la jeunesse d'un rôle qu'il interprète avec fougue et enthousiasme. C'est aussi un vrai meneur de jeu pour ne pas dire un vrai meneur de troupe !
A ses côtés le Marcello de mon ami Ludovic Tézier ravive la période de l'âge d'or du chant français avec une élocution parfaite, une voix solide, percutante et bien conduite qui emplit sans effort le vaste hémicycle. Un très grand Marcello qui surclasse tous les autres barytons du moment !
La très jolie soprano hispano-allemande Nicola Beller-Carbone habituée à chanter des rôles plus dramatiques tels que Tosca ou Salomé joue une Musette aussi aguichante que distinguée. Comment ne pas tomber amoureux d'une telle interprète ?
Inva Mula est une Mimi probablement un peu âgée et un peu plantureuse pour le rôle par rapport à son juvénile Rodolfo. Cependant elle interprète le rôle de Mimi avec son savoir faire habituel et sa très grande conscience professionnelle.
Les autres solistes sont à la hauteur de ce que l'on attend d'eux dans un opéra où les jeux scéniques rivalisent avec les parties chantées.
Direction brillante et soutenue, de bout en bout, de Myung Wun Chung qui aime particulièrement cette oeuvre à la tête du Philharmonique de Radio France en très grande forme.
Mise en scène intelligente - dans l'esprit de Jean Vilar - de Nadine Duffaut. Une telle réalisation nous change des interprétations souvent grotesques de metteurs en scène qui cherchent à faire parler d'eux au lieu de servir les ouvrages qu'ils doivent mettre en scène. Nadine Duffaut est respectueuse de la musique et des artistes qu'elle dirige. Qu'elle trouve ici l'expression de notre bien vive reconnaissance !
En conclusion, les ouvrages intimistes : "Rigoletto" la saison dernière et "La Bohème" de Puccini cette année semble mieux s'accorder à l'immense scène du théâtre antique que certains ouvrages grandiloquents.

Une fois encore, les Chorégies d'Orange demeurent le seul grand festival lyrique populaire de notre Hexagone.
Les lyricophiles amateurs de "péplum" se retrouveront, les 28 et 31 juillet, pour "Turandot" du même Puccini mais "La Bohème" demeure l'un des opéras les plus parfaits et des plus aboutis de l'oeuvre de Puccini, un compositeur qui a largement contribué à l'éclosion des musiques de notre temps !
NB - Pourquoi  les responsables de "France 2" ont-ils proposé Jean-François Zygel - qui a le don d'agacer - de présenter cette soirée ? Probablement la seule erreur de casting au coeur d'une soirée bénie par l'empereur Auguste lui-même !
La prise de son de cette retransmission n'était pas bonne, c'est le moins que l'on puisse dire. Pour une écoute confortable, il fallait être doté d'un puissant home cinéma !
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Vittorio Grigolo dans sa loge (photo : Christian Chorier, Orange 2011)
La Tosca de Puccini à l'Arena di Verona (Italie) au mois de juin 2012 / Vittorio Grigolo, Mario Cavaradossi
Les commentaires d'un fidèle lecteur !
Cher Christian,
Veuillez trouver un court extrait du mail que j'ai rédigé à l'attention de notre ami Raymond Duffaut, directeur des Chorégies d'Orange. Amitiés.
 ND.

 

HOMMAGE A RAYMOND DUFFAUT

Je pense que vous êtes un homme formidable et vous connaissez le milieu de l'opéra du bout des doigts. Vous êtes  le dernier véritable directeur artistique (d'opéra) avec notre ami Christian Chorier.

 Amitiés.

Nicolas Delaporte (Rouen)

 

Ma réponse à Nicolas !

Merci pour cet hommage justifié à Raymond Duffaut, un homme qui, contre vents et marées -  souvent contre le Mistral - maintient depuis des années les Chorégies à bout de bras.
Raymond est effectivement l'un des derniers grands directeurs du monde de l'opéra. C'est à lui que nos ministres successifs aurait dû confier la direction de notre Opéra National de Paris mais nos élus sont souvent mal conseillés et ne savent pas faire la part des choses !  

On ne peut que le déplorer !

Bien amicalement. 

Christian Chorier

 

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 14:28

Au sujet de "La Bohème" de Puccini présentait récemment à Londres, on peut lire sur certains sites que notre ténor national (rôle de Rodolfo) n'a pas fait l'unanimité, c'est le moins que l'on puisse dire !

A ses cotés, son ex.amie retrouvée interprétait le personnage de Mimi avec des moyens vocaux parfaitement adaptés.

Conclusion : le public londonien a réservé un unique triomphe à la belle Angela. Il faut dire également que la dame ne manque pas de sex-appeal et qu'elle possède aussi de réelles dons de comédienne.

Une telle représentation nous oblige à nous poser, pour la énième fois, cette cruciale question :

Pourquoi notre "divo" national s'obstine-t-il à chanter certains rôles qui semblent échapper à sa morphologie vocale actuelle ?

Amis de l'art lyrique, soyez cependant heureux car vous allez pouvoir entendre un Rodolfo de rêve grâce au jeune ténor italien Vittorio Grigolo. Il interprétera ce soir (répétition générale publique) et les 7 et 10 juillet ce rôle sur l'immense scène du Théâtre Antique d'Orange.
Vous pourrez visionner cette nouvelle production sur "France 2" le 10 juillet à 21 h 45. A ne pas manquer !

Vittorio Grigolo a la voix et la jeunesse de ce rôle. Enfin un ténor qui risque de faire craquer toutes les midinettes qui seront dans le vaste hémicycle romain ou devant leurs petits écrans. Enfin un ténor capable des plus exquises demi-teintes. Enfin un ténor qui sait ce que les deux mots "Bel Canto" veulent dire.

Il aura pour partenaire la soprano albanaise Inva Mula et le plus grand - en taille comme en talent - de nos barytons français, j'ai nommé mon ami Ludovic Tézier (rôle de Marcello).

Avec un tel trio, l'émotion et le chant seront au rendez-vous !
La Traviata de Verdi / Patrizia Ciofi, Violetta & Vittorio Grigolo, Alfredo / Théâtre Antique d’Orange, Juillet 2009
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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 03:48

 

 

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Le Théâtre Antique d'Orange (photo Christian Chorier - Archive 2011)

 

 

 

Le "Latin Lover" Vittorio Grigolo sera, à n'en point douter, le grand triomphateur des Chorégies d'Orange 2012. Nous sommes enfin en présence d'un ténor qui possède un physique de jeune premier, un timbre enchanteur et des aigus solaires. De surcroît, Vittorio n'est pas un "hurleur de foire" mais un chanteur capable des plus impalpables demi-teintes. Il sait parfaitement ce que les deux mots 'BEL CANTO" veulent dire. Sa musicalité sans faille n'a d'égal que son respect de toutes notes écrites. Enfin un ténor qui ne triche pas, qui ne transpose pas et qui n'escamote pas les difficultés. Comment, face à tout cela, ne pas réserver un triomphe mérité à celui qui détient, désormais, la palme d'or des artistes lyriques de la péninsule italienne. Au Théâtre antique d'Orange, devant le plus beau mur de France comme se plaisait à dire le Roi Louis XIV, il interprétera le rôle de Rodolfo de "LA BOHEME" de Giacomo Puccini. A ses côtés la soprano albanaise Inva Mula (Mimi) et le beau baryton français Ludovic Tézier (Marcello) ainsi que Nicola Beller-Carbone (Musetta). Au début du mois de juillet prochain à Orange (Vaucluse), un rendez-vous sous les étoiles à ne pas manquer !

 

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Le ténor italien Vittorio Grigolo dans les coulisses du Théâtre Antique d'Orange  (Photo Christian Chorier - Archive 2011)    

 

 

 

La Bohème de Puccini / Vittorio Grigolo, Rodolfo & Maija Kovalevska, Mimi  / Metropolitan Opera de New-York, 2010 (enregistrement audio)

Panis Angelicus de César Franck / Vittorio Grigolo, ténor / Dresde, 2010

Portrait de Vittorio Grigolo, The Italian Tenor !

Portrait de Vittorio Grigolo, The Italian Tenor

Carmen de Bizet (Air du Toréador) / Ludovic Tézier, Escamillo 

Mon ami Ludovic Tézier est le plus grand baryton français et le digne successeur des Robert Massard, Ernest Blanc, Gabriel Bacquier de l'âge d'or du chant français !

 

 

La Dame de Pique de Tchaikovsky / Ludovic Tézier, Prince Yeletski

 

 

Le Nozze di Figaro de Mozart / Ludovic Tézier, Comte Almaviva

 

 

Les commentaires d'un fidèle visiteur :

Toujours aussi inspirés vos commentaires, mon cher Christian !
Je quitte votre blog  des notes plein la tête... du chant et le sentiment d'avoir rejoins ma Provence qui me manque... 
Jean-François Deluol (Artiste-Peintre - Valence & Paris)

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 07:50

 

Annecy : la vieille ville, ses ruelles et ses canaux !

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Photos Christian Chorier

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 09:00

 

Lors des prémices de mon adolescence, c'est au Théâtre antique d'Orange que j'ai vraiment découvert le monde de l'opéra !

Chaque été, je me fais un plaisir et un devoir - comme on se rend à un pèlerinage - d'assister à des représentations lyriques dans le cadre magique de ce vaste hémicycle.

Ce soir, il faudra surtout écouter le ténor maltais Joseph Calleja !

Pour une fois, on nous annonce un vrai direct. Si tel était le cas, nous ne pourrions que nous en réjouir et féliciter les responsables de FR 3.

 

 

 

Portrait de Joseph Calleja, ténor

      


 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 19:16

 


 

De voluptueux jeux de mains...

 

      Au domaine de "La Gauthière", les nombreux musiciens professionnels et amateurs lors de cette originale matinée musicale ! 

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Lors des journées musicales de "La Gauthière" à Bellegarde sur Valserine dans le département de l'Ain, Yves et Florence Angelloz nous ont offert, en partage, d'agréables moments musicaux dans la simplicité, l'amour de la musique, la bonne humeur et la convivialité.

Avec un appareil photo prêté par un ami - le mien a subi récemment une grave détérioration - j'ai pu saisir ces voluptueux "jeux de mains" !

Les instruments sont, respectivement, une Clarinette et un Piccolo (ou petite flûte) et Flûte basse.

Parmi les musiciens invités on notait la présence de Hervé Gallien * (Sacqueboute, ancêtre du Trombone) qui a eu la lourde charge de transcrire toutes les oeuvres jouées lors de cette originale matinée musicale.

Elèves et Professeurs de musique (notamment les élèves des classes de Flûte de Florence Angelloz) se sont retrouvés dans une ambiance chaleureuse, festive et amicale.

 

* Hervé Gallien, critique musical et musicologue

ex.directeur du Conservatoire de Musique d'Aix-les-Bains

ex.trompettiste de l'Opéra National de Lyon

 

 

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Photos Christian Chorier (Dimanche 17 juin 2012)

 

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  • : mes souvenirs, mes coups de coeur, mon point de vue
  • : Les souvenirs qui ont jalonné ma vie artistique professionnelle. Mon point de vue sur l'actualité, la politique, le monde de la musique et de l'opéra, le cinéma...
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  • Christian Chorier
  • Officier des Arts et Lettres  / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".
  • Officier des Arts et Lettres / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".

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