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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 16:55
Défier le cancer et mieux appréhender la chimiotherapie
(chapitre n° 14)

J'ai effectué, ce jour, une nouvelle séance de chimiothérapie avec le même plaisir et le même soulagement - j'ose l'avouer - que les fois précédentes ! En effet, j'ai conscience que cette thérapie adaptée est celle qui me permettra de mieux combattre le maudit locataire qui est venu s'incruster, à mes dépens, dans mon corps !

Cette chimio est celle qui me permettra de prolonger mon temps de vie sur cette planète-terre que j'aime tant, probablement encore un peu plus, depuis que je sais être atteint d'un cancer.

Si je peux me permettre de donner un seul et unique conseil à tous ceux (*) qui seraient éventuellement atteints - ou sur le point de l'être -  par cette maladie, ce serait celui de fuir au plus vite tout ce que l'on peut lire sur les sites "Internet" et autres.

Dans un tel cas, seul votre médecin oncologue est habilité à vous donner des renseignements concernant votre maladie étant donné que chaque cancer est spécifique à chaque patient !

Par ailleurs, on a beaucoup entendu parler des effets secondaires dûs à la chimio. Certes ils existent, on ne peut pas le nier mais ils sont beaucoup moins redoutables que ce que l'on peut imaginer. Je serais presque tenté de dire qu'ils sont tout-à-fait acceptables pour ne pas dire imperceptibles en exagérant un tout petit peu !

Lorsque vous êtes en cure de chimio, vous bénéficiez, chaque semaine, de prises de sang et vous pouvez ainsi suivre personnellement, tout comme les médecins, l'évolution de votre tumeur cancéreuse. Le marqueur ciblé pour le pancréas mais également pour d'autres types de cancer est l'antigène CA 19.9. 

Vous ne pouvez pas imaginer combien est réconfortant de voir les résultats se prononcer en votre faveur ! Chaque fois que ceux-ci se rapprochent, mois après mois, semaine après semaine,  jour après jour d'un chiffre inférieur à 33 (mesure de référence), vous éprouvez un bien-être incomparable et votre moral se met immédiatement au beau fixe comme par enchantement !

Dans quelques semaines, un nouveau scanner me permettra de savoir si mon gênant locataire est désormais en sommeil ou encore en état de nuire. En attendant, grâce aux soins prodigués par le Docteur Gilles Catimel et sa valeureuse équipe, je peux affirmer que mon cancer me laisse tranquille. Je peux ainsi continuer à écrire, à faire des photos, à effectuer des reportages pour l'Essor Savoyard, à admirer la nature, à entretenir des liens avec ceux que j'aime et que je respecte mais aussi à m'intéresser aux mille choses que la vie nous offre.

Le titre du feuilleton télévisé "Plus belle la vie" (la saga adorée des ados) est celui que j'ai désormais inscrit en lettres d'or dans mon coeur !

(*) On sait, hélas, que les cancers sont actuellement en progression d'une manière plus qu'inquiétante. Il faudrait pouvoir déterminer, au plus vite, les causes de la croissance de cette terrible maladie !

Les artistes de ma vie professionnelle !

Aujourd’hui : Fabio Sartori, ténor & Liliana Nikiteanu, mezzo-soprano

 

En 1998, j’ai invité le ténor italien Fabio Sartori à Montreux pour interpréter le « Requiem » de Verdi aux côtés de Luba Organasova et de Vesselina Kasarova sous la direction du chef d’orchestre anglo-saxon Paul Daniel.

Fabio est un homme simple et humble contrairement à d’autres ténors qui se croient les centres du monde.

Fabio accomplit une brillante carrière internationale loin de la publicité médiatique tapageuse dont bénéficient d’autres ténors bien moins brillants que lui.

Fabio possède une voix ample, sonore et musclée qui fait merveille dans le grand répertoire verdien.

A noter : Fabio Sartori chantera à nouveau le « Requiem » de Verdi au TCE Paris, les 16 et 18 juin 2013 aux côtés de Barbara Frittoli, que j’ai également invité à la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand.

 

 


Requiem de Verdi / Fabio Sartori, ténor / Direction musicale Paul Daniel 

Montreux Festival, 1998 (audio live recording)

Simon Boccanegra de Verdi / Fabio Sartori, Gabriele Adorno / Scala de Milan, 2011

 

 

J’ai eu le plaisir de collaborer, à plusieurs reprises, avec la belle mezzo-soprano roumaine Liliana Nikiteanu.

Liliana est une artiste qui a toujours préféré la sédentarité  aux multiples voyages internationaux qu’engendre le dur métier d’artiste lyrique.

Elle a fait de Zurich son port d’attache.

Elle a pu ainsi trouver un parfait équilibre entre sa famille et sa profession de chanteuse lyrique. A Zurich, elle a la possibilité de collaborer avec les meilleurs chefs mais aussi avec de prestigieux partenaires (Cecilia Bartoli pour n’en citer qu’une parmi d’autres) qui ont fait le choix, comme elle, de résider dans cette belle région de la Suisse.

Liliana est une jeune femme aussi élégante qu’élancée.

Dotée d’une imposante silhouette longiligne, elle pourrait être également un beau mannequin pour les couvertures des catalogues de la mode de luxe.

Liliana est l’une de mes meilleures amies, vous l’aurez compris !

 

Don Giovanni de Mozart / Liliana Nikiteanu, Zerlina & Rodney Gilfry, Don Giovanni / Direction musicale Nikolaus Harnoncourt / Zurich, 2001

Symphonie n° 2 de Mendelssohn / Angela Denoke, soprano & Liliana Nikiteanu, mezzo-soprano / Vienne (Autriche), 2011

Don Giovanni de Mozart / Liliana Nikiteanu, Zerlina

Le commentaire d'un fidèle lecteur et ami !
Je viens de lire ton article sur le cancer.
Je trouve formidable ce que tu écris. Tu es plein de courage et plein d'espoir pour affronter l'avenir...
Tu arrives à t'en sortir admirablement... continue !
Je crois que tu as déjà fait un grad pas en avant et qu'un jour viendra où tu retrouveras la quiétude pour un nouveau grand départ dans la vie.

Hervé Gallien (Aix-les-Bains)
ex.directeur du Conservatoire de Musique d'Aix-les-Bains
ex.trompettiste à l'Opéra National de Lyon
ex. chef d'orchestre
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 16:09

 

 

 

Ces deux immenses artistes font partie des plus beaux souvenirs de ma vie !

J’ai invité le jeune – j’étais jeune aussi ! - Thomas Hampson lorsque je dirigeais le Festival d’Art Lyrique de Vichy et, beaucoup plus tard, Samuel Ramey à la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand.

Inutile de préciser qu’ils avaient, l’un et l’autre, remporté de mémorables et amples triomphes !

A vrai dire, ces deux artistes exceptionnels valent bien tous les ténors du monde réunis !

Je préfère de telles voix à celles souvent engorgées, nasillardes et parfois poussives de certains ténors, notamment, ceux qui se fourvoient – sans même sans rendre compte (Oh, misère de l’art lyrique) -  dans des rôles trop lourds pour eux !

Tout au long de ma carrière, j’ai pu également constater que la plupart des artistes dotés de voix graves (les barytons et les basses) étaient beaucoup plus « intelligents » que leurs collègues dotés de voix aigues. Incroyable mais vrai !

Je me souviens  aussi que le regretté ténor français AlainVanzo (1928-2002), se plaisait à dire, avec beaucoup d’humour :  vous savez bien que tous les ténors sont timbrés ?

En attendant, je vous invite à écouter Thomas et Samuel. Frissons garantis et bonheur absolu !

 

 

 

Faust de Gounod / Thomas Hampson, Valentin / Francfort, 1986

Shenandoah de Stephen White & The Boatsmen’s Dance de Aaron Copland / Thomas Hampson, baryton

Macbeth de Verdi / Thomas Hampson, Macbeth / Opernhaus Zurich, 2001

Il Barbiere di Siviglia de Rossini / Thomas Hampson, Figaro / 1986

Don Carlo de Verdi / Samuel Ramey, Philippe II / Direction musicale Riccardo Muti / Scala de Milan,1992

Old Man River de Jerome Kern / Samuel Ramey, basse /  New-York, 1990

Semiramide de Rossini / Samuel Ramey, Assur / Metropolitan Opera de New-York, 1990

Mefistofele d’Arrigo Boito / Samuel Ramey, Mefistofele / San-Francisco Opera

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 10:58

 

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Pour votre information 

 


Chers Lecteurs, Chères Lectrices,

M'adresser directement vos commentaires sur :

chorier.opera@wanadoo.fr

Ils pourront être ainsi publiés !

 

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Un message très touchant de Gautier Capuçon !

 

Mon cher Christian,
Ton mail me touche beaucoup et je suis vraiment attristé, et sous le choc, d' apprendre que tu es malade !
Il faut vraiment que tu gardes espoir !
Je pense a toi aujourd'hui car je suis a Vienne pour les "Rococos" avec Valery Gergiev.
C'est avec cette même oeuvre que nous nous sommes revu, la dernière fois, à Annecy sous un déluge de grêlons !
Je pense très fort a toi.
Bises
Gautier

Gautier Capuçon
www.gautiercapucon.com


Les fausses notes de Radio Classique

Cette sympathique station radiophonique n'est plus ce qu'elle était et l'on ne peut que le déplorer !
Avec des présentatrices comme Claire Chazal ou Eve Ruggieri, Radio Classique semble vouloir jouer la carte du marketing au détriment de la musique.
D'un côté, une présentatrice TV que n'a aucune affinité particulière avec la musique classique et de l'autre, une dame qui devrait penser à prendre, au plus vite, sa retraite ! 
Radio Classique annonce aussi, à grand renfort de pub, son prochain Festival du mois de juin.
Sur l'affiche de cette manifestation, les responsables ont cru bien faire en imprimant le portrait de miss Barbara Hendricks, l'une des plus petites voix du monde lyrique. 
Tout au long de sa carrière, miss Hendricks a bénéficié d'une publicité tapageuse et disproportionnée - pour ne pas dire outrancière - par rapport à son très faible potentiel vocal.
Les programmateurs de Radio Classique semblent ne pas le savoir ou vouloir l'ignorer.
Curieux, n'est-ce pas ?
Sans l'appui phénoménal de sa firme discographie, cette soprano américaine de série "B" n'aurait jamais pu réaliser une carrière internationale. N'oublions pas qu'à chaque fin d'année, ses "Chants de Noël" (son fond de commerce, si j'ose dire) étaient une source importante de revenus pour EMI.
Ceci explique cela...
Souhaitons dorénavant à Radio Classique de se ressaisir pour ne pas sombrer dans le néant !


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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 20:23

 

 

Les Relais de l'Entrecôte, le paradis de la viande 


       IMG 8291

 Le Relais de l'Entrecôte à Genève (Suisse)  

 

 

        Si vous souhaitez déguster d'excellentes viandes,

je ne peux que vous recommander

 quatre adresses d'exception :


Les Relais de l'Entrecôte à Paris et à Genève.

101, Bd de Montparnasse, Paris VI. 
TEL 01 46 33 82 82

15, rue Marbeuf, Paris VIII
TEL 01 49 52 07 17

20, rue Saint Benoît, Paris VI
TEL 01 45 49 16 00

49, rue du Rhône, Genève (Suisse)
TEL 0041 22 310 60 04


Ces quatre "Relais de l'Entrecôte" sont dirigés avec brio, vigilance, talent et dynamisme par Yves et Marie-Paule Burrus.

Les viandes proposées sont les meilleures que l'on puisse déguster sur le marché. Elles font l'objet d'une sélection particulièrement méticuleuse. 

Elles sont d'une tendreté incomparable et font, incontestablement, le bonheur de nos papilles gustatives.

Elles sont servies avec une sauce miraculeuse - un secret de fabrication - et des frites aussi croustillantes que craquantes.

A noter : les personnels sont accueillants, souriants, attentionnés,  aimables et courtois. Un plus incontestable ! 

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Les bons desserts des Relais de l'Entrecôte


Mes photos du jour :
Le coeur historique de la ville de Genève (Suisse)

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Photos Christian Chorier


Le baryton français Jean-Pierre Laffage vient de nous quitter,
le monde de l'opéra est en deuil
 
Après la disparition du baryton allemand Dietrich Fischer-Dieskau, le monde de l'art lyrique perd, à présent, l'un des derniers représentants de l'école française de chant !
 En cette soirée, comment ne pas être triste d'autant que Jean-Pierre fut, jadis, le parrain de l'association des "Amis de l'Art Lyrique de Valence" que j'avais créée avant d'embrasser officiellement la carrière artistique.
Jean-Pierre est souvent venu chanter au Théâtre de Valence (ma première direction artistique), notamment dans les "Pêcheurs de Perles" de Bizet, "Madama Butterfly" de Puccini et "Le Barbier de Séville" de Rossini.
A cette lointaine époque, la marraine de mon association était la soprano dramatique Michèle Herbé.
Avec Jean-Pierre, elle formait - à la scène - un couple vocal parfait. Il y avait entre eux une osmose que l'on ne retrouve que très rarement !
Adieu, mon Cher Jean-Pierre. Tu reposes maintenant en paix au royaume de cette musique éternelle que tu as su si bien servir tout au long de ta belle carrière professionnelle.
A noter : Jean-Pierre était un homme jovial, tonique et énergique.
Il aimait, tout particulièrement, l'atmosphère conviviale et familiale - un véritable esprit de troupe - qui régnait à cette lointaine époque à l'Opéra Garnier et à la salle Favard (Opéra-Comique).
Jean-Pierre aurait eu 85 ans à la fin du mois de juin prochain 

 

Les commentaires de mes lecteurs !

 

Merci de nous avoir fait découvrir le "Jiri Kylian et son Netherlands Dans Theater". C'est tout à fait insolite et effectivement très drôle! J'ai fait suivre sans retenue ! Nous vous lisons toujours avec grand plaisir.

 Simone Marlot-Mancini (Alby-sur-Chéran)

 

Comme  vous avez raison, mon cher Christian, de rendre hommage à ce grand interprète (Dietrich Fischer-Dieskau) dont la carrière fut splendide, majeure et qui nous laissa de nombreux témoignages aussi bien  d'ailleurs  en  Lieder  qu'en  opéras et  dont précisément un "Falstaff" de légende avec Léonard Bernstein au pupitre... enregistrement longtemps demeuré en vinyle et désormais disponible en cd je crois !

Jean-François Deluol (Paris)

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 05:27

 

 

Le très beau mariage de Pauline & Achille

 

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Achille, Pauline & Christian Chorier

 


Ce samedi, j’ai assisté - parmi d’autres centaines d’invités -  au mariage hors du commun de Pauline et Achille.

Celui-ci fut célébré par le frère de la jolie mariée dans l’église, trop petite pour la circonstance, de la commune d’Allinges (4000 habitants) situé à quelques encablures de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie).

Après une émouvante messe chantée d'une très belle tenue, une réception avait lieu dans un endroit idyllique situé, sur les bords du lac Léman, à la plage de Margencel sur la commune de Séchex.

C’est dans une ambiance festive, chaleureuse et conviviale que tous les invités se sont retrouvés lors d'un cocktail digne de ceux que l’on peut voir dans certains films romantiques ou autres !

Je suis heureux d’adresser aux jeunes mariés mes plus chaleureuses félicitations et tous mes vœux de bonheur !

 

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Les retransmissions des opéras seraient-elles destinées uniquement aux insomniaques ?

 

A cette question, il est permis de répondre positivement puisque la plupart des retransmissions télévisuelles des opéras se situe après minuit !

Or pour jouir pleinement d’un opéra il faut bénéficier d’un son relativement ample et volumineux en dichotomie complète avec des heures de diffusions tardives sauf si l’on recherche de sérieux ennuis avec les voisins qui nous entourent !

Ce samedi soir ou plus exactement, ce dimanche matin à 0 h 50 mn les couches-tard – ou les lèves-tôt - ont pu assister à une représentation de l’opéra « Adriana Lecouvreur » de Ciléa, une œuvre que le Royal Opera House de Londres n’avait pas produite depuis 1906. Il faut dire que c’est une œuvre musicale mineure peut encline à attirer un large public à moins de bénéficier de deux superstars pour l’interpréter !

C’est cette option qu’a prise la direction du Covent-Garden avec Angela Gheorghiu (Adriana) et Jonas Kaufmann (Maurizio) sous la direction musicale de Mark Elder (*). Le rôle de la Princesse de Bouillon étant tenue par la mezzo russe Olga Borodina (*)

Cet opéra met en scène l’actrice Adriana Lecouvreur, célébrée par Voltaire, dont on disait qu’elle était, en son temps, la meilleure interprète des œuvres de Racine et de Corneille.

J’ose avouer qu’après les premiers airs chantés par Angela Georghiu et Jonas Kaufmann, je suis allé me précipiter dans les bras de Morphée.

Je serais tenté de dire – j’entends déjà vociférer ses fans - que la belle Angela n’a pas, ni la distinction naturelle, ni la voix qui sied parfaitement à ce rôle. Par contre, Jonas Kaufmann est tout à fait crédible dans le rôle de Maurizio. Un rôle qu’il chante avec fougue et panache mais aussi avec cet art absolu de la demi-teinte dont il détient les secrets.

En écoutant miss Gheorghiu, je me disais que l’on était, hélas, à des années lumières des interprétations majeures de Magda Olivero et, plus près de nous, de Raina Kabaivanska.

 

 

Adriana Lecouvreur de Cilea / Magda Olivero / Amsterdam, 1965

En 1970, j’ai eu la chance d’entendre à l’Arena di Verona, la fabuleuse Magda Olivero dans « Manon Lescaut » de Puccini aux cotés du tout jeune Placido Domingo.

 

 

Adriana Lecouvreur de Cilea / Raina Kabaivanska, soprano / Lugano (Suisse), 1987

Lors de ce concert, Raine Kabaivanska fête ses 53 printemps, un âge ou beaucoup d’autres sopranos ont déjà fait sonner l’âge de la retraite.

J’ai eu l’immense plaisir et bonheur d’accueillir Raina Kabaivanska à la Maison de la Culture de Chelles en Seine-et-Marne. Cette soirée reste gravée, pour toujours, dans ma mémoire. Miss Kabaivanska fut divine et ovationnée, à juste titre, pendant de très longues minutes.

 

Adriana Lecouvreur de Cilea / Jonas Kaufmann, Maurizio / Direction musicale Mark Elder / Royal Opera House, Covent-Garden de Londres, 2010

 

(*) J’ai invité le chef d’orchestre Mark Elder à Poissy. Un homme aussi talentueux que modeste comme le sont tous les grands !
J'ai accueilli la mezzo russe Olga Borodina au Festival de Montreux lorsque je dirigeais cette institution musicale et lyrique. 

 

Adriana Lecouvreur de Cilea / Olga Borodina, Princesse de Bouilon / Scala de Milan, 2000

 

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 00:28
Nos adieux à Dietrich Fischer-Dieskau !

En 1974, j’ai eu l’immense plaisir de voir et d’entendre, sur la scène du Staatsoper de Munich, l’illustrissime Fischer-Dieskau dans « Falstaff » de Verdi.

Anecdote : la veille de cette production, il s’offrait le luxe de chanter les quelques paroles de Don Fernando, ministre du roi à la fin de l’opéra « Fidelio » de Beethoven aux côtés de James King (Florestan).

L’avant veille, son épouse la soprano Julia Varady était étourdissante dans Donna Elvira (« Don Giovanni » de Mozart) aux côtés de Margaret Price et Ruggero Raimondi.

Ces trois ouvrages étant dirigés par le maître Wolfgang Sawallisch !

J’avais été très impressionné par cet interprète hors du commun. Cet homme de très haute stature était également l’intelligence incarnée. Fischer-Dieskau, l’un des plus grands barytons-basses du XX° siècle et l’un des récitalistes les plus importants de toute l’histoire de la musique !

 

 

 

Falstaff de Verdi / Dietrich Fischer-Dieskau, Sir john Falstaff

 

 

Don Carlo de Verdi (en langue allemande) / James King, Don Carlo & Dietrich Fischer-Dieskau, Posa

 

 

Morgen de Richard Strauss / Dietrich Fischer-Dieskau, baryton / Wolfgang Sawallisch, piano / 1974

 

Un Bal Masqué de Verdi / Dietrich Fischer-Dieskau et son épouse Julia Varady

 

Une belle leçon de chant mais aussi une belle histoire d'amour !

 

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De Rouille et d'Os, le film "coup de poing" de Jacques Audiard !


Le film de Jacques Audiard vient de remporter un triomphe au Festival de Cannes. La Palme d'Or 2012 et le grand prix de l'interprétation pourraient bien récompenser ce film français. Verdict dans quelques jours ! 

En effet, ce film est conforme à ce que les membres du jury attendent d'un cinéma d'aujourd'hui. Il est tout à fait dans l'esprit des précédents films récompensés.

A mon tour, je viens de visionner ce film au cinéma « Les Nemours », salle d’Art et Essai d' Annecy.

Je dois avouer que les trop nombreuses scènes de violence m’ont gâché quelque peu mon plaisir. On a l’impression de se retrouver parfois dans l’atmosphère de ces films américains qui placent gratuitement la violence au tout premier plan comme si cette violence était absolument nécessaire !

Certaines scènes sont à peine soutenables. Âmes sensibles s'abstenir !

Ceci étant dit, ce film nous réserve de beaux et émouvants moments avec cette jeune femme prénommée Stéphanie, victime d’un terrible accident qui lui coûtera ses deux jambes. Le réalisateur nous offre à ce moment-là une belle leçon de vie de de courage. Dans le rôle de Stéphanie, Marion Cotillard se hisse au niveau d'une Romy Schneider (1938-1982) pour ne citer qu'une seule autre actrice mythique.

Si je devais décrire ce film avec seulement quatre qualificatifs, je dirais : dérangeant, violent, déconcertant mais fascinant !

A l'issue de la projection, on peut dire aussi que l'on est en état de "choc" !

 

 

 

 

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 07:27

J’ai eu le plaisir d’accueillir Eva Mei au Théâtre de Poissy aux cotés de Nikolaus Harnoncourt.

 

Eva est une magnifique artiste et l’un des fleurons du chant italien !

 

J’ai souvent invité Jiri Kylian et son Netherlands Dans Theater à la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand. J’adore le style débridé et humoristique des ballets que chorégraphie Jiri.

Avec Jiri, la danse devient festive, jouissive et accessible à tous les publics, des plus jeunes aux plus âgés.

Avec Jiri, la danse contemporaine devient « populaire » au sens le plus noble du terme !

 

 

 

 

La Traviata de Verdi / Eva Mei, Violetta & Vittorio Grigolo, Alfredo / Zurich, 2008

La Sonnambula de Bellini / Eva Mei, Amina

La Fille du Régiment de Donizetti / Eva Mei, Marie / Japon, 2011

Birth Day, musique de Mozart / Chorégraphie Jiri Kylian / The Netherlands Dans Theater

Six Dances / Chorégraphie Jiri Kylian / The Netherlands Dans Theater

Gods and Dogs / Chorégraphie Jiri Kylian / The Netherlands Dans Theater

Petite Mort / Musique de Mozart / Chorégraphie Jiri Kylian / The Netherlands Dans Theater
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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 05:14

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Sous mes fenêtres, les paisibles vaches laitières de mon sympathique voisin, cousin du comédien André DUSSOLLIER.

 

 

Vivaldi à l’Honneur !

Mon ami Giulio d’Alessio, violoniste, producteur, manager de « Il Complesso Barocco » (direction Alan Curtis) vient de me signaler, en ce jour de l’Assomption, ce nouvel enregistrement dédié au prêtre roux de Venise, le célèbre Antonio Vivaldi.

 

 

Mes souvenirs !

 Une soirée au Théâtre de Poissy - Direction artistique Christian Chorier


Ezio de Gluck / Il Complesso Barocco / Direction musicale Alan Curtis / Max Emmanuel Cencic, contre-ténor /

Poissy live recording, novembre 2008

 

 

 

Message reçu, ce 17 mai, de la part de Giulio d'Alessio (Italie) 

J'espère te revoir bientôt !

On a partagé beaucoup de grands moments inoubliables...

Je t'embrasse ! 

Giulio 

 

Sur les bords du lac, au petit port, à  Annecy-le-Vieux    

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 09:44

Ce dimanche, j'ai effectué une belle promenade dans les jardins et le parc du Château de Vizille.

Jadis, c'est dans cet endroit bucolique et charmant que les présidents de la république aimaient à séjourner.

De nos jours, le château et les jardins sont la propriété du Conseil Général de l'Isère.

L'entrée au château (musée de la révolution française), le parc et les jardins est entièrement gratuite.


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Photos Christian Chorier

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 10:32

 

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Après ma séance de chimio de ce jeudi 10 mai, j'ai droit à une semaine de repos, autrement dit : à une semaine sans chimio !
Grâce à ces courtes vacances, je vais pouvoir écrire des articles pour l'Essor Savoyard. J'en suis heureux mais j'ose avouer aussi que l'atmosphère détendue, sympathique et riante du service d'oncologie va probablement beaucoup me manquer ! Je dois avouer que le staff du Docteur Gilles Catimel est de ceux qui savent "remonter le moral" aux patients. Les infirmières, la secrétaire et les autres membres de ce personnel sont aux petits soins pour tous les malades. C'est presque un plaisir que de se rendre à ces séances !
Par ailleurs : je ne vous ai pas parlé, me semble-t-il, de mon entraînement sportif. Une grande première pour un type comme moi qui n'avait jamais pratiqué, auparavant, de sports ou si peux !
Etant enfant, j'avais de l'asthme et, à cette lointaine époque, les sports étaient formellement interdits aux personnes atteintes par ce mal. Fort heureusement les temps et les thérapies ont changés !
Je vous disais donc que, dans le cadre du protocole des malades atteint d'un cancer, j'ai la chance de bénéficier des conseils et des exercices physiques de Mylène (HAD 74), une jeune kinésithérapeute qui me permet de me refaire une musculature. J'ai l'impression, lors de ces séances, d'être identique à un danseur classique à la barre. Je rêve alors de devenir "danseur étoile". Un danseur étoile sur le retour, est-il cependant nécessaire de le préciser ?
Si je continue ainsi, je vais pouvoir faire également partie de la troupe des "chippendales" !
Face à un miroir, j'ose avouer que je ne suis pas encore suffisamment musclé pour rivaliser avec ces messieurs qui font se pâmer la gent féminine !
J'ai la chance également - décidément les cancers offrent, en contrepartie, des avantages considérables - de bénéficier des soins d'une esthéticienne (Karine de l'HAD 74). Les soins du visage sont un moment de détente absolue mais aussi d'évasion. Si je continue ainsi à faire de telles descriptions, mes amis les plus proches mais aussi les autres, risquent de me jalouser. Je n'irais pas jusqu'à dire : qu'ils vont m'envier d'être atteint par cette maladie !
Tout ce long bavardage matinal pour vous dire que tous les espoirs sont permis si l'on a la force et le courage de se battre, avec acharnement et au quotidien, contre de mauvaises cellules destructrices. C'est mon objectif prioritaire depuis que cet encombrant locataire est venu se loger dans mon pancréas.

 

 

Les artistes de ma vie professionnelle !

Aujourd’hui : Sir Colin Davis, un chef de légende & Joyce DiDonato, mezzo-soprano 

 

J’ai eu le très grand plaisir d’accueillir Sir Colin Davis à Montreux. Ce chef déjà légendaire a fait connaître le compositeur Hector Berlioz mieux que tous nos chefs français à l’exception, jadis, de Charles Munch (1891-1968).

Anecdote : Sir Colin aime nos bons vins français. N’aurait-il pas tendance, parfois, à en abuser un peu ?

L’homme est simple et jovial comme le sont tous les très grands !

 


Le Messie de Händel / Direction musicale Sir Colin Davis / Londres, 2006

La Création de Haydn / Direction musicale Sir Colin Davis / Londres, 2007

Missa Solemnis de Beethoven / Direction musicale Sir Colin Davis / Prom’s London, 2011

 

J’ai souvent invité ma grande amie Joyce DiDonato à Poissy, notamment, dans une « Alcina » de Händel à couper le souffle  pour ne pas dire une « Alcina » d’anthologie !

Son interprétation du cycle des « Nuits d’Eté » de Berlioz, toujours au Théâtre de Poissy, reste également gravée dans toutes les mémoires.

 
Merci Dear Joyce pour ses moments privilégiés où la musique devient un pur bonheur !

 


Cendrillon de Massenet / Joyce DiDonato, Cendrillon / Royal Opera House, Covent-Garden de Londres, 2012

La Cenerentola de Rossini / Joyce DiDonato, Angelina & Juan Diego Florez / Production du Théâtre Liceo de Barcelone

Un pur moment de bonheur à déguster - en famille - sans modération !

Le génie de Rossini porté, ici, à son plus haut niveau d’excellence par une distribution artistique prestigieuse et une mise en scène digne des meilleurs bandes dessinées actuelles. Une mise en scène qui laisse, cependant, une large place à l’émotion !

Sur le plan vocal, un feu d’artifice non dénué de cette force dramatique qui fait les soirées d’exception !

Cette "Cenerentola" (Cendrillon) mérite bien une belle petite pantoufle de verre !

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  • : mes souvenirs, mes coups de coeur, mon point de vue
  • : Les souvenirs qui ont jalonné ma vie artistique professionnelle. Mon point de vue sur l'actualité, la politique, le monde de la musique et de l'opéra, le cinéma...
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  • Christian Chorier
  • Officier des Arts et Lettres  / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".
  • Officier des Arts et Lettres / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".

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