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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 00:22

 

Les artistes de ma vie professionnelle !
Aujourd'hui : Malin Hartelius, le sourire de la Suède et Bruce Ford, ténor américain


J’ai souvent invité Malin Hartelius à Poissy et à Montreux. J’ai eu également le plaisir de réaliser le casting de « Il Sogno di Scipione » de Mozart avec Malin, Lisa Larson, Bruce Ford, Charles Workman, sous la direction de Gottfried von der Goltz et avec les merveilleux musiciens du Freiburger Barockorchester, l’un des meilleurs orchestres mozartiens du monde.
Malin est, à elle seule, le sourire et le charme de sa Suède natale. Au lieu de parcourir le monde et de fatiguer inutilement sa voix, elle a fait le choix de résider tout près de Zurich aux bords du lac des Quatre-Cantons. L’Opernhaus de Zurich est devenu son port d’attache. Elle se plaît à dire : "A Zurich, les conditions de travail sont excellentes. Les meilleurs chefs d’orchestres sont omniprésents et l’esprit de « troupe » atteint ici son apogée. Les productions sont d’un très haut niveau artistique et l’ambiance est saine et motivante. Ici je suis plus  heureuse que partout ailleurs. Je peux avoir aussi une vie familiale équilibrée. Je plains les autres chanteurs qui n’ont pas la chance de pouvoir vivre une expérience professionnelle aussi passionnante que la mienne".
Ceci étant dit  Malin ne bénéficie pas de la publicité « tapageuse » dont certains autres chanteurs – artistiquement moins intéressants et vocalement moins parfaits –  sont pourvus.
La faute en incombe à une certaine presse et à certains critiques, aux firmes discographiques qui sont  de nos jours  incapables de déceler les vrais talents et aux directeurs de théâtres lyriques qui sont devenus de simples gestionnaires dénués de cette fondamentale fibre artistique !
Il Sogno di Scipione de Mozart / Malin Hartelius / Live recording à Poissy (Yvelines)

Cosi Fan Tutte de Mozart / Malin Hartelius, Fiordiligi / Opernhaus de Zurich

 

Le Chevalier à la Rose de Richard Strauss /  Malin Hartelius, Sophie & Vesselina Kasarova, Octavian

 

Haensel & Gretel de Humperdinck / Malin Hartelius & Liliana Nikiteanu

 

 

 

                 J’ai invité le ténor américain Bruce Ford à Poissy et à Montreux !

Cet artiste fait partie des très rares ténors capables d’affronter les grands rôles mozartiens et les opéras « sérieux » de Rossini avec la même dextérité vocale. Sa voix cuivrée aux aigus percutants, chantée à pleine voix (d’autres diront en voix de poitrine), nous fait regretter que personne n’ait pensé à lui pour interpréter le rôle d’Arnold de « Guillaume Tell » de Rossini.

Il a participé à l’enregistrement « live » de Il Sogno di Scipione de Mozart au Théâtre de Poissy.

Lucia di Lammermoor de Donizetti / Bruce Ford, Edgardo /Version originale sur instruments d’époque

 

 

Armida de Rossini / Bruce Ford, ténor & William Matteuzi, ténor

 

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Photo Christian Chorier



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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 08:03

Rosamunde de Schubert / Direction musicale Claudio Abbado /Orchestre Philharmonique de Berlin


Une fois n'est pas coutume, mon billet du jour ne sera pas, ce matin, un article "politique" bien que les médias nous rebattent les oreilles des prochaines rencontres à Berlin entre Angela Merkel et François Hollande !
A partir du 11 mai et les jours suivants, je souhaiterais - à mon tour - vous inviter à Berlin !
Si vous êtes amateur de grande musique, je suis convaincu que cette proposition va vous intéresser !
Comment faire me direz-vous ?
Rien de plus simple, serais-je tenté de vous répondre !
Il suffit pour cela de vous rendre sur le site web officiel de la Philharmonie de Berlin et de vous inscrire. Pour moins de 15 euros par mois, vous pourrez assister aux magnifiques concerts que propose cette fantastique phalange symphonique orchestrale que j'ai eu le bonheur d'inviter au Festival de Montreux.
Hier soir, les 12 violoncelles de la Philharmonie de Berlin nous ont offert un concert aussi original que fascinant. Ce lundi 11 mai à 20 heures, c'est Claudio Abbado qui sera au pupitre avec le concours, en solistes, de Anne Sophie von Otter (une cantatrice que j'ai souvent invitée à Poissy) et de la violoniste allemande Isabelle Faust. Au programme: des oeuvres de Berg et de Schumann.
Le 27 mai, Sir Simon Rattle dirigera une version de concert de "Die Walküre" de Wagner, avec notamment Eva-Maria Westbroek (Sieglinde) et Evelyn Herlitzius (Brünnhilde), Christian Elsner (Siegmund), Terje Stensvold (Wotan).
Le 3 juin, Herbert Blomstedt - que j'ai également invité à Montreux - dirigera la "Missa Solemnis" de Beethoven avec notamment le ténor américain Richard Croft que j'ai accueilli à Poissy.
Le 10 juin, Mariss Jansons dirigera la "Symphonie n° 9 dite du Nouveau Monde" d'Anton Dvorak.
Le 16 juin, le jeune chef canadien Yannick Nézet-Séguin proposera un programme Tchaikovsky et Maurice Ravel.
Le 22 juin, le chef russe Andris Nelsons - que j'ai eu le plaisir de voir diriger au Festival de Gstaad - proposera un programme Tchaikovksy (Symphonie n° 5) et des lieder de Gustav Mahler interprétés par Matthias Goerne, un artiste que j'ai eu également le plaisir d'inviter à Montreux.
Face à une affiche aussi alléchante, pourquoi aller perdre son temps dans les salles de concerts ? Pourquoi aller écouter nos orchestres nationaux parisiens (hormis celui de l'Opéra National de Paris) et plus près de chez nous, en Haute-Savoie, pourquoi aller écouter le médiocre Orchestre de la Suisse romande!  Ils ne pourront jamais rivaliser - ils en sont à des années lumière - avec nos amis d'outre-rhin !
Le Philharmonique de Berlin dans votre salon, via Internet, c'est le bonheur musical assuré !
A noter : il y a, d'une part, les excellents orchestres - ceux qui forment nos oreilles - et, d'autre part, les orchestres de série "B", ceux qui les détruisent et qui font fuir, à juste titre, les vrais mélomanes. Mieux vaut choisir les premiers. Qu'en pensez-vous ?

Wonderful Town (1953) de Leonard Bernstein / Direction musicale Sir Simon Rattle / Orchestre Philharmonique de Berlin

 




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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 10:28

En ce jour où l’on fête la victoire du 8 mai 1945, je souhaite évoquer Gioacchino Rossini (1792-1868), l’un de mes compositeurs favoris, mais aussi les ténors rossiniens et belcantistes de notre temps !
Si la douloureuse pénurie des ténors verdiens et pucciniens perdure, on assiste depuis quelques années à l’éclosion de ténors belcantistes plus talentueux les uns que les autres.
Si les directeurs des maisons d’opéra ne savent plus quels ténors (*) engager pour interpréter les grands opéras de Verdi  mais également les opéras de Puccini, ils ont la possibilité - pour ceux qui sont les plus clairvoyants et les plus imaginatifs - de mieux réussir les opéras de Donizetti et de Rossini.
Ceux de Bellini restent encore problématiques. A titre d’exemple : les interprètes du rôle de Pollione (La Norma) sont extrêmement difficiles à trouver. Le plus souvent les ténors actuels vocifèrent dans ce rôle et sont totalement dépourvus de style.
Les ténors qui s’investissent dans le grand répertoire lyrique agressent souvent nos pauvres oreilles, hormis des artistes comme Jonas Kauffman, Marcelo Alvarez et quelques autres. En revanche, les ténors rossiniens et belcantistes nous offrent encore quelques moments de pur bonheur !
Parmi les nouveaux ténors rossiniens qui arpentent désormais les plus grandes scènes lyriques internationales, on a déjà remarqué, en autres, le ténor mexicain Javier Camarena et le ténor américain John Osborn.
(*) Devant le manque crucial des voix aigus chez les hommes (ténor lirico spinto et ténor dramatique), les grandes scène lyriques internationales sont contraintes, elles aussi, de faire appel à des artistes souvent usés jusqu'à la trame ou à des ténors de série "B" comme l'étaient, jadis, les mauvais comédiens de certains westerns hollywodiens.



Otello de Rossini / John Osborn, Otello/  Cecilia Bartoli, Desdemona/  Javier Camarena, Rodrigo / Opernhaus Zurich,  Mars 2012
J’ai eu l’immense honneur d’accueillir Cecilia Bartoli à Clermont Ferrand. Incroyable mais vrai !

Il Barbiere di Siviglia de Rossini / Javier Camarena, Comte Almaviva / Metropolitan Opera, New-York, 2011

Guillaume Tell de Rossini / John Osborn, Arnold/ Gerald Finley, Guillaume Tell / Direction musicale Antonio Pappano / 2010


J’ai eu également le plaisir d’inviter le baryton anglo-saxon Gerald Finley à Poissy et à Montreux. J’ai accueilli aussi le maestro Antonio Pappano lorsque je dirigeais le Festival de musique et d’opéra de Vichy (Allier).

Les artistes de ma vie professionnelle !
Aujourd’hui : Christopher PurvesGerald Finley et Lorraine Hunt Lieberson
Christopher et Gerald, deux chanteurs que j’ai souvent invités à Poissy et à Montreux.
Oserais-je vous avouer que Gerald Finley est l’un de mes artistes préférés? J’aime le mordant de sa voix cuivrée et sa musicalité sans faille. Par ailleurs, sa fréquentation assidue du répertoire baroque lui confère des qualités stylistiques qui font défaut à bon nombre d’autres interprètes.
Gerald est, de nos jours, l'une des figures exemplaires dans le monde de l'opéra !

Falstaff de Verdi / Christopher Purves, Sir John Falstaff / Festival de Glyndebourne, 2009
Falstaff de Verdi / Christopher Purves, Sir John Falstaff

Alexander Feast de Händel / Gerald Finley, baryton / Direction musicale Nikolaus Harnoncourt

Songs of Sorrow and Love de Peter Lieberson’s / Gerald Finley, baryton-basse / Boston, 2010
Le compositeur américain Peter Lieberson est décédé des suites d’un cancer, il avait 64 ans. En 1999, Il avait épousé la cantatrice Lorraine Hunt, décédée au mois de juillet 2006 d’un cancer du sein. J’ai eu l’immense privilège d’inviter Lorraine à Poissy lors d’un mémorable concert de « Giulio Cesare » de Händel sous la direction de René Jacobs. C’est une cantatrice qui m’a toujours envoûtée tant son chant semblait venir tout droit du paradis.

The Beggar’s Song de Samuel Barber / Gerald Finley, baryton-basse

La petite renarde rusée de Leo Janacek / Gerald Finley,baryton-basse / Direction musicale Sir Simon Rattle / Berlin, 2011


Lorraine Hunt Lieberson demeurera pour toujours une cantatrice à part dans le monde de la musique. Elle est venue à Poissy une seule fois mais, depuis cette date "historique", elle continue de hanter mes jours et mes nuits.
J’ai rarement rencontré, tout au long de ma carrière, une artiste aussi discrète… presque invisible. Je serais tenté de dire, presque impalpable.
Pourtant, dès qu’elle entrait en scène, tous les regards se portaient vers elle. Dès les premières notes émises, le public était suspendu à ses lèvres.
Lorraine Hunt - tout comme son collègue le ténor Ian Bostridge - cultivait une sorte de mystère dans lequel elle semblait se réfugier ou s'épanouir !
Par ailleurs, comment ne pas être ému aux larmes par son interprétation, déjà légendaire.
la question : Lorraine Hunt était-elle une chanteuse ?
Je répondrai sans hésiter : non, elle n'était pas une chanteuse mais, tout simplement, la musique incarnée !
Theodora de Händel / Lorrains Hunt Lieberson / Festival de Glyndebourne

    Les Nuits d’Eté de Berlioz / Lorraine Hunt Lieberson, mezzo-soprano

Rückert Lieder de  Gustav Mahler / Lorraine Hunt Lieberson / 1997

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 03:49

J'ai souvent eu le plaisir d'accueillir la mezzo-soprano italienne Anna Bonitatibus lorsque je dirigeais  le Théâtre de Poissy (Yvelines).

Anna est l'exemple type d'une cantatrice qui réalise une brillante carrière internationale dans la plus grande discrétion.

Elle n' a pas besoin de la page couverture des magazines "people", elle n'a pas besoin de faire parler d'elle, son seul talent suffit.

J'aime beaucoup Anna, une artiste simple et authentique comme on aimerait qu'il y en ait beaucoup !

 

 

Il Barbiere di Siviglia de Rossini / Anna Bonitatibus, Rosina 

Ariettes de Rossini / Anna Bonitatibus, mezzo-soprano

L’infedeltà delusa de Haydn / Anna Bonitatibus, mezzo-soprano / Direction muscicale Alain Curtis

Davide penitente, K 469 de Mozart / Anna Bonitatibus, mezzo-soprano / Direction musicale Ivor Bolton

J'ai souvent invité les chefs d'orchestre Alan Curtis et Ivor Bolton à Poissy et à Montreux (Suisse)

 

 

En 1996, j’ai invité le ténor argentin Raùl Gimenez au Théâtre de  Poissy. C’est dans cette ville de Yvelines proche de Versailles qu’il a enregistré, notamment, « L’Inganno Felice » de Rossini aux cotés de Rodney Gilfry, Pietro Spagnoli et Annick Massis. J’avais réalisé le casting de cette production.

Je garde de Raùl le souvenir d’un homme d’une gentillesse hors du commun mais aussi celle d’un grand professionnel. Rien à voir avec certains autres ténors cabotins qui encombrent le domaine du monde de l’opéra…

Avec Raùl, le bonheur est dans les Théâtres où il se produit.
Raùl, tout comme Anna Bonitatibus est un artiste discret et sincère !

 

La Pietra del Paragone de Rossini / Raùl Gimenez / Théâtre Real de Madrid, 2007

Il Turco in Italia de Rossini / Raùl Gimenez , ténor

 

La Favorite de Donizetti / Raùl Gimenez, Fernando

Don Pasquale de Donizetti / Raùl Gimenez, Ernesto

 

 

 

Ma photo du jour : A 150 mètres de chez moi, sur les hauteurs d'Annecy-le-Vieux, la nature déploie sa magnificence comme chantent tous les solistes et le choeur lors de la scène finale de "Guillaume Tell" de Rossini

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Photo Christian Chorier

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 17:39
De gauche à droite : Sophie, Florence, Docteur Gilles Catimel,
Christelle et Johanne.
Service de Chimiothérapie de la Clinique Générale d'Annecy
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Défier le cancer et mieux appréhender la chimiothérapie
(chapitre n° 12)

Neuf semaines, déjà neuf semaines se sont écoulées depuis le début de mes séances hebdomadaires de chimiothérapie au coeur du service du Docteur Gilles Catimel et de sa valeureuse équipe.
De nos jours, les chimios sont - a priori - très bien acceptées ! Elles ne procurent plus - comme auparavant - des malaises quasi insupportables. Au fil des ans, elles sont devenues les véritables complices pour ne pas dire  les amies des patients !
Il faut préciser que des cachets en amont, ainsi que dans les deux jours qui suivent la chimio, renforcent nos organismes !
J'ai appelé mes cachets des jours suivants : mes pilules des 2ème et 3ème jour. Un peu d'humour ne peut pas nuire, n'est-ce pas!
Je n'irais pas jusqu'à dire que les chimios sont des moments de festivités mais ce qui est certain est qu' elles sont bien acceptées et appréciées car elles détruisent ou font perdre du terrain aux cellules malades.
Par contre mon esprit réagit assez mal - d'une manière que je qualifierais plutôt d'irrationnelle ou même d' incongrue -  par rapport à des choses mineures telles que d'être perfusé, pour être nourri artificiellement, pendant les nuits. 
A ce sujet, j'ai l'impression d'être comme Jean Valjean, ce bagnard qui devait travailler dur avec un lourd boulet fixé à ses chevilles et dont Victor-Hugo a fait le héros de son roman "Les Misérables" !
Par ailleurs, j'éprouve quelques difficultés à prendre, au quotidien, mes médicaments ! Je dois me faire violence pour ne pas les laisser dans mes tiroirs. Une fatigue instantanée me prend aussi parfois à revers.
Il m'arrive de m'endormir en parlant à un interlocuteur. Je vous laisse imaginer la tête déconfite de la personne qui se trouve devant moi. Bien entendu, je dois ensuite la rassurer et lui faire comprendre qu'elle n'a pas un effet soporifique sur ma personne.
Ceci étant dit, j'ai repris mes activités de "Correspondant de Presse" pour L'Essor Savoyard et je vais essayer de préparer une double exposition : "croquis et peintures" et "photos" pour la rentrée prochaine à la condition que ce maudit cancer ne vienne pas perturber mes plans 

 Johanne, Sophie, Docteur Gilles Cartimel, Christian Chorier, Christelle
Service de Chimiothérapie de la Clinique Générale d'Annecy
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Kelly, infirmière de HAD 74
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Karine, esthéticienne de l'HAD 74
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Platée (1745) de Rameau / Paul Agnew, Platée

 J'ai souvent accueilli mon ami, le ténor anglo-saxon Paul Agnew à Poissy et à Montreux. Un magnifique artiste et un homme d'une gentillesse hors du commun. Que de bons et agréables moments artistiques il nous a offert Thank you dear Paul.

 

Le reconnaissez-vous ?

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Vous avez gagné ! Effectivement, c'est bien moi ! 

Ne pensez-vous pas qu'avec cette tête, je pourrais jouer le rôle de Platée ?

Photo prise pendant les soins du visage dispensés par Karine (Esthéticienne) dans le cadre des prestations proposées par l'HAD 74 pour les personnes atteintes d'un cancer ainsi que pour les personnes invalides ou victimes d'une grave maladie.

Quand j'ose écrire, sur ce blog, que d'être malade offre des avantages non négligeables, vous en avez ainsi la preuve !


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Les artistes de ma vie professionnelle.

Aujourd’hui :Lili Laskine, harpe & Jean-Pierre Rampal, flûte

Joan Rodgers, soprano


Variations sur "Tancredi" de Rossini
Lili Laskine, Harpe & Jean-Pierre Rampal, Flûte

 

J’ai eu le plaisir d’inviter Lili Laskine (1893-1988) et son complice Jean-Pierre Rampal (1922-2000) lorsque je dirigeais le Théâtre Municipal de Valence.

Madame Laskine était alors très âgée et de sa petite voix fluette elle m’avait dit, avec un air naïf, absolument désarmant :

Cher monsieur, je ne souhaiterais pas déclarer mon cachet au fisc ou alors on pourrait dire seulement 10 % de son montant réel. J’ai dû expliquer à Miss Laskine que si je devais procéder ainsi, elle et moi nous irions en prison.
En me regardant droit dans les yeux, elle avait répliqué : avec tout ce que je n’ai pas déclaré, il y a longtemps que je devrais être sous les barreaux. No comment !

Jean-Pierre Rampal m’avait beaucoup déçu. Le musicien était remarquable mais j’avais trouvé l’homme fort détestable et d’une prétention hors du commun. Par ailleurs, il n’a jamais rien compris à l’admirable travail réalisé par les « baroqueux » Jean-Pierre Rampal, un artiste très décevant !

 

       Don Giovanni de Mozart / Joan Rodgers, Zerlina /

direction musicale Sir Colin Davis / Londres, 1988

 

                   

La laitière de Trianon de Jean-Baptiste Wekerlin /

Joan Rodgers, soprano      


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Photos Christian Chorier
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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 20:36

A deux pas de la vieille ville historique, sur les hauteurs et face au lac, l'Hôtel-Restaurant "Les Trésoms" est un véritable paradis terrestre.

Ce très bel établissement *** étoiles, au charme indéniable, est digne de meilleurs hôtels quatre étoiles.

Son restaurant panoramique propose l'une des cuisines les plus raffinées de toute la région. Une cuisine imaginative et saine composée sur la base de produits régionaux hautement sélectionnés.

Son SPA avec sa piscine intérieure chauffée, son sauna, son jacuzzi, son hammam mauresque, son incroyable tisanerie, son solarium, sa grande piscine extérieure, ses soins du visage et du corps aux mille senteurs tropicales est le lieu du rêve et de l'évasion. 

Sous la direction de Pascal Droux et de son épouse, l'Hôtel-Restaurant "Les Trésoms" demeure une adresse conviviale absolument incontournable pour tous ceux qui souhaitent séjourner en Haute-Savoie.

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Photos Christian Chorier

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 18:22
Ce 1er mai, sur les bords du lac d'Annecy
(Photo Christian Chorier)       
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Etre victime d'une maladie grave peut être considéré, éventuellement, comme une chance ! Tout va dépendre de la manière dont les personnes concernées vont analyser la situation !

Elles peuvent ainsi réfléchir, d'une manière un peu moins stressante, à cette fin de vie qui viendra, un jour ou l'autre, les suprendre !

Dans cette hypothèse  et malgré le respect que je lui porte, les recommandations d'une église - prisonnière de certains de ses dogmes - ne doivent pas être prise en compte !

Ceci me rappelle, à l'instant, une discussion que j'avais eue, il y a quelques années, avec un prêtre noir de cette Afrique décimée par le Sida. 

A ma question : que pouvez-vous faire puisque l'église est contre le préservatif ?

Ce prêtre généreux doté d'un très grand humanisme mais aussi d'une bonne dose d'humour m'avait répondu, avec un sourire aux lèvres qui en disait long sur le fond de sa pensée :

Là-bas, nous sommes très loin de Rome. 

Après cette petite anecdote, il faut savoir qu'un malade atteint d'une maladie incurable a ainsi le temps de mieux se préparer, physiquement et psychologiquement, aux derniers moments de sa vie !

Il peut ainsi s'offrir le "luxe", si j'ose dire, de faire le meilleur des choix !

Personnellement, j'ai déjà refusé que l'on puisse s'acharner sur mon corps usé et malmené par la maladie. J'ai d'ores et déjà refusé cette vie artificielle - avec trachéotomie et d'autres soins palliatifs -  qui ne peuvent que traumatiser, laisser un goût amer et abîmer tous ceux que vous aimez et qui vous aiment !

Je ne souhaiterais pas que mes proches, mes connaissances et amis puissent me voir  dans un tel état.

Je souhaiterais, au contraire, qu'ils puissent continuer à penser à moi - je suis probablement un grand  rêveur ou un grand utopiste (ou les deux) - comme l'homme énergique, battant, tenace et souriant que j'ai toujours essayé d'être malgré les vicissitudes de la vie !

Après avoir longuement réfléchi et discuté avec Patricia (l'une de mes deux psychologues hebdomadaires) de ce sujet délicat et intime que représente la fin de vie, j'ai la certitude, à présent, que je pourrais partir - le plus tard possible, bien entendu - l'âme plus apaisée et le coeur moins meurtri.

En conclusion : j'ose affirmer qu'être très gravement malade peut être une chance à bien des égards. 

Bien entendu, ce commentaire qui peut paraître, de prime abord, tout à fait étonnant ou même surréaliste, n'engage que moi. 


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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 10:04

 

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Groupe "Lô P'Tiouts Jean" Vovray (photo Christian Chorier)
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Danseuse du groupe "Lô P'Tiouts Jean" (Croquis de Christian Chorier)


Notre pays n'est-il pas celui des paradoxes ?
On célèbre aujourd'hui la Fête du Travail en se reposant tranquillement chez soi -  la grasse matinée appréciée par beaucoup d'entre nous - hormis ceux qui sont d'astreintes dans les hôpitaux, les cliniques, les services des urgences, les pompiers et dans d'autres domaines... 
Avant tout, ce sont eux qu'il faudrait célébrer car ils sont, en ce jour sacré, au service de tous les citoyens que nous sommes !
Aujourd'hui, il y a aussi ceux qui vont défiler dans les rues et avenues en brandissant des calicots et des drapeaux qui ne sont pas, majoritairement, ceux des trois couleurs de notre République. Il y a ceux qui vont s'époumoner à crier et à hurler des slogans en croyant naïvement qu'ils vont changer la face du monde !
Pendant ce temps, les gens travaillent dans de nombreux autres pays européens. Cherchez l'erreur !
En ce qui concerne la campagne électorale, le débat télévisé de ce 2 mai pourrait bien créer la surprise d'autant que François Hollande semble peu à peu s'essouffler face à un adversaire qui n'a jamais été aussi combatif et percutant !
Avec mon blog et ma messagerie - connue de tous - je reçois journellement des vidéos et des courriels intéressants sur les "coulisses" de ces présidentielles. 
J'ai ainsi découvert un François Hollande convivial mais peu enclin à endosser l'habit d'un chef d'état. J'ai ainsi découvert la fougue incroyable du président sortant qui pourrait, s'il le voulait, mettre rapidement à terre son adversaire.
Les joutes verbales de ce 2 mai promettent un "grand spectacle politique" à moins qu'elles ne soient que des échanges mouchetés entre deux protagonistes, face à face, sur le ring de la vérité ?
Plus que jamais, le vote utile va s'imposer aux français. Ceux-ci - d'après ce que l'on peut lire, çà et là - ne vont pas voter pour un candidat choisi délibérément mais pour celui qui leur semblera capable de ne pas entraîner la France dans les affres et les méandres d'une situation économique et sociale encore plus désastreuse !
D'un côté il y aura le président sortant déterminé qui dit vouloir changer de comportement et d'orientation et de l'autre un homme sympathique qui manque d'une expérience forte pour un tel poste.
Comme, je l'écrivais récemment dans un autre article, nous nous retrouvons face à un choix cornélien ! 
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Notre pays sera-t-il, bientôt, au ras des Pâquerettes ?
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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 09:59
Mes films préférés ! Aujourd’hui : « Toutes nos envies »  de Philippe Lioret
 
Ceux qui me connaissent savent que j’ai une prédilection pour les films français, ceux qui racontent des histoires identiques – ou presque – à celles que nous pouvons vivre au quotidien.
Autrement dit : j’aime les films « vérités » !
 
Toutes nos envies (2011), film de Philippe Lioret d'après le roman d'Emmanuel Carrère (D'autres vies que la mienne) / Vincent Lindon, Marie Gillain
 
Toutes nos envies (2011), film de Philippe Lioret / Vincent Lindon, Marie Gillain
Un film émouvant qui évite, cependant, de tomber dans le piège de la mièvrerie. Un film qui nous parle d’une jeune femme avocate atteinte d’un cancer foudroyant et d’une autre jeune femme – qu’elle va essayer de défendre par tous les moyens – prise dans la tourmente d’un surendettement destructeur. Deux thèmes d’une brûlante actualité !
Ce film est disponible en DVD.
 
A noter :  au sujet de ce film, j’ai lu - via Internet - quelques critiques négatives.
Elles émanent probablement de ceux qui n’ont jamais été confronté avec cette terrible maladie. Elles émanent probablement de ceux qui n’ont jamais connu, personnellement, les affres et l’angoisse du surendettement.
La critique est aisée quand on est à cent lieux des réalités de la vie !
Je confirme, pour ma part, que ce film est excellent n’en déplaise aux grincheux et aux pisse"- vinaigre".
 
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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 11:35

 

Je me permets de dédier principalement ces quelques photos aux malades - adultes et enfants -  et à tous ceux qui souffrent en silence ou dans l'isolement d'une chambre d'hôpital !

Un peu de soleil et un beau ciel bleu ne peuvent que leur redonner du baume au coeur.

Un peu de soleil et un beau ciel bleu ne peuvent qu'esquisser un doux sourire sur leurs visages meurtris ! 

 

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Photos Christian Chorier

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  • : mes souvenirs, mes coups de coeur, mon point de vue
  • : Les souvenirs qui ont jalonné ma vie artistique professionnelle. Mon point de vue sur l'actualité, la politique, le monde de la musique et de l'opéra, le cinéma...
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  • Christian Chorier
  • Officier des Arts et Lettres  / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".
  • Officier des Arts et Lettres / ex.Directeur Artistique de Théâtres, Maisons de la Culture et de Festivals / Correspondant de Presse "L'Essor Savoyard" / Animateur de l'émission "Des Voix sous les Etoiles".

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